TOP PARTENAIRE
..
..
RéglementCarteMétiersPokémonsRP
A savoir
# Forum créé le 30 Mars 2015 par Trish et Thélos.
# Thème par Trish
# Codage de Never Utopia et Simon Asbjörn
bouton
Contexte
Eius populus ab incunabulis primis ad usque pueritiae tempus extremum, quod annis circumcluditur fere trecentis, circummurana pertulit bella, deinde aetatem ingressus adultam post multiplices bellorum aerumnas Alpes transcendit et fretum, in iuvenem erectus et virum ex omni plaga quam orbis ambit inmensus, reportavit laureas et triumphos, iamque vergens in senium et nomine solo aliquotiens vincens ad tranquilliora vitae discessit.
Evénements
Ego vero sic intellego, Patres conscripti, nos hoc tempore in provinciis decernendis perpetuae pacis habere oportere rationem. Nam quis hoc non sentit omnia alia esse nobis vacua ab omni periculo atque etiam suspicione belli ?
Duplexque isdem diebus acciderat malum, quod et Theophilum insontem atrox interceperat casus, et Serenianus dignus exsecratione cunctorum, innoxius, modo non reclamante publico vigore, discessit.
Listen the war rage on
everything is falling apart
-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Partagez
 

 Papers, please [Ft Octavia]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Mercenaire

Feuille de personnage
Pokémons:
Vous:
Thelos
Thelos
- Ok… Abaissez… Douuuucement…

Du coin de l’oeil, Thelos surveilla la manœuvre délicate pilotée par les quelques ingénieurs présents. A l’aide de poulies, cordages et de quelques Machoc, la petite équipe de reconstruction dont il avait la charge était en train de remettre de longues planches sur un pont en bois qui avait été en partie brisé par la crue, probablement sous la vélocité d’un objet quelconque assez massif porté par le courant de l’eau en furie. Si la crue était toujours là, les opérations de digues de fortune et les autres équipes pareilles à la sienne, dispersées le long de la rivière, devaient s’assurer de limiter les dégats. On avait bon espoir que dans quelques jours, l’eau commence enfin à redescendre mais en attendant, il fallait bien assurer quelques points de passage vers Sigma.

Néanmoins, ce dont il fallait s’assurer aussi était de la survie de ces civils. C’est pour ça d’ailleurs que le mercenaire était là, en hauteur, perché sur son Metang depuis lequel il avait une vue imprenable sur la plaine alentour. Et sur le petit groupe de soldats déployés autour du chantier. Ils avaient tous la mine sombre, leurs lances tirées, et patrouillaient lentement, nerveusement, dans toute la zone ; accompagnés de quelques Pokemon de guerre déjà sortis. Leurs traits anxieux et concentrés toutefois lui plaisaient un peu plus maintenant qu’ils avaient tous pris conscience du danger auquel on était exposé, et le meneur d’hommes ne put que se féliciter du changement avant de revenir à sa surveillance vigilante.

Certes, depuis cette position, il se trouvait à la fois visible de loin et relativement exposé. Mais cette fois, il faisait grand beau et sans visibilité réduite, en plaine alors que lui était en hauteur, il faudrait être un magicien pour s’approcher sans être vu ni par lui, ni par l’Oeil Miracle de Metang. Ni par la tache blanche qui se prélassait en haut d’une petite hauteur, tapis dans les herbes hautes. Et puis, bien que la tache puisse paraître longue et pénible, le panorama à couper le souffle donnait une toute autre dimension à sa surveillance.

La plaine de Sigma, abreuvé par des jours de pluie intense, irradiait d’un vert riche et vivant qui ondulait de bonheur sous les caresses joueuses d’un vent frais de Février. De nombreux Pokemon étaient sortis saluer le retour du soleil, et il n’était pas rare d’apercevoir sous un ciel bleu azur, immense, infini, les galops flamboyants d’une harde de Ponyta ou la pointe des grandes oreilles de Nidorans curieux. Même la démesure du ciel était ponctuée par les taches fières de quelques grands oiseaux chevauchant leur territoire. Le tout avec en toile de fond les montagnes de Zeta, dont la majesté arrogante, jumelle de celle de la Cité aux Dragons, semblait les pousser à vouloir être un pont entre cette prairie herbeuse et fertile et ce ciel aux accents d’infinis.

Thelos demeurait un professionnel jusqu’au bout des ongles et ne relâchait rien de sa garde vigilante, mais il fallait avouer qu’être payé pour scruter un tel panorama était une tache qui alliait utilité et plaisir avec brio.

C’est d’ailleurs cette position haute qui lui permit, le premier, de repérer une silhouette humaine s’avançant dans leur direction. Curieux, d’ailleurs. Pas une marchande puisque pas de marchandises, voyageant sans autre compagnie humaine…

- Talos ? Tu peux contacter Pallas au sol et lui demander de s’approcher pour surveiller ?

- Reçu. Tentative de communication en cours . . . Réussie.

En effet, de là haut, Thelos vit la forme blanche se lever et s’approcher de leur illustre arrivant. Pendant ce temps, lui redescendait au sol tranquillement pour sauter à bas de son Pokemon. Le voyageur serait là dans cinq minutes environ, et il devait s’assurer que le pont soit à peu près solide pour ce moment là.
Revenir en haut Aller en bas

Feuille de personnage
Pokémons:
Vous:
Octavia Zir
Octavia Zir
À l’aulne des mauvaises décisions qu’Octavia avait pu prendre dans sa vie, celle de traverser les montagnes, sans équipement approprié en plein mois de février, semblait bien pire que toutes les autres.

Il lui avait semblé évident de filer plein ouest pour rejoindre au plus vite Sigma, surtout qu’avoir une direction à suivre aussi claire réduisait drastiquement ses chances de se perdre, alors que l’autre itinéraire possible, passant par les collines et Nymphéa, semblait plus propice à l’errance.
Mais voilà, trop habitué à sa vie dans un milieu protégé, la jeune femme n’avait pas pris en compte les dures réalités de la vie.

Et ces dernières n’avaient pas hésité à lui tomber sur le coin de la figure. Certes, les premiers jours de voyage ne s’était pas trop mal passé. Il faisait froid, mais elle portait plusieurs couches d’habits et ces derniers lui tenaient chauds, de plus, elle avait dormi blottie contre Malal qui, lui, dégageait une chaleur bienvenue. Sans compter que le briquet qu’elle avait emprunté avant de partir lui avait permis à plusieurs reprises d’allumer des feux qui les avaient bien aidés.

La nourriture avait été plus problématique. Quand bien même, il avait été facile de trouver de l’eau, vu l’état de la montagne à ce moment de l’année, et les nombreux ruisseaux qui s’y trouvait, il avait été plus difficile de trouver quelque chose de consommable. Il y avait bien quelques baies hivernales dont la jeune femme s’était nourrie, mais elle avait dû rationner drastiquement la nourriture qu’elle avait emmené de Zêta afin de tenir le plus longtemps possible. Malal, ayant d’entrée de jeu compris le problème que risquait de poser la nourriture, avait refusé qu’elle lui en donne pour s’adonner à la chasse.

Mais voilà, les jours passant, ses maigres réserves de nourriture se faisait de plus en plus mince, et, dans une tentative de les prolonger, elle avait diminué de plus en plus ce qu’elle mangeait. Malal, lui avait changé de comportement à mesure qu’il sentait son amie être de moins en moins énergiques, se faisant de plus en plus protecteur.

Puis, alors que cela faisait déjà deux semaines qu’ils marchaient, il y avait eu ce soir où il s’était mis à grêler, la jeune femme arrivant au bout de ses forces avait crut ne jamais réussir à atteindre un abri, et son dragon, l’avait saisie de force pour la porter jusqu’au premier abri qui se présentait. Ce dernier permettait tout juste d’y loger Octavia, mais sa forme ne permettait un aucun cas d’allumer un feu, comme la grêle allait l’atteindre. Néanmoins, Malal, alla s’installer dos à l’ouverture, pour gagner l’espace nécessaire. Entendre le bruit de la grêle qui percutait les écailles de son ami brisa le cœur d’Octavie quand bien même, elle savait pertinemment que de par la protection particulière qu’elle lui offrait, il ne ressentait pas la morsure du blizzard.

Morte d’inquiétude pour lui, elle avait passé plusieurs minutes à tenir un discours à peine cohérent sur le point auquel elle était désolée, et qu’elle ne se pardonnerait jamais de les avoir mis en danger, lui et elle, à cause de ses décisions déraisonnables. Mais Malal s’était contenté de lui adresser un regard sévère avant de lui adresser un "graouuuu" plus affectueux et de lui souffler au visage.

Elle avait fini par s’endormir, tourmentée par leur état catastrophique, mais trop épuisée pour résister à Morphée. Quand elle s’était réveillée en sursaut, le bruit de la grêle avait n’était plus présent, mais elle avait paniqué en voyant que son pokémon semblait inconscient. Ce n’est qu’après l’avoir secoué qu’elle avait compris qu’il ne faisait que dormir. Il avait donc ouvert un œil avant de laisser échapper un grognement qui signifiait très clairement "Pourquoi tu me réveilles alors que je dormais si bien ?!".

Cela avait momentanément rassuré la jeune femme qui avait mangé un maigre bout de pain avant de se lever pour se mettre en route. Néanmoins, quand le dragon avait bougé, elle ne l’y avait pas fallu une demi-seconde pour comprendre que son dragon était en moins bonne forme qu’il n’y laissait paraître. Après de longues minutes passé à le convaincre qu’ils ne devaient plus être loin de la sortie des montagnes et qu’elle promettait de le refaire sortir de son pokéball le moment venu, il avait fini par accepter l’offre de la dresseuse de rentrer dans sa ball pour s’y reposer.

Elle s’était finalement décidée à finir sa nourriture sachant se sentant trop affamée pour avancer vaillamment. Fort heureusement, ce ne fut qu’une petite heure plus tard que l’horizon s’ouvrit enfin sur une immense pleine.

"….Enfin…."

Chose promise, chose due, elle rappela Malal, qui semblait déjà bien plus en forme, et qui lui aussi, semblait ravi du spectacle. L’étendue verte devant s’étalant devant eux semblait regorgée de vie et la jeune femme en fût émue. Cela la fit se rendre compte aussi qu’elle avait croisé très peu de créature le long de son périple, et en conclu que cela devait être dû aux conditions et à la présence de son dragon. Il y avait également de l’agitation près de la rivière, et elle espérait pouvoir y trouver au moins quelqu’un qui serait prêt à lui vendre un peu de nourriture.

Après un moment, Malal commença à s’agiter un peu, et il ne tarda pas à lui désigner une direction. Là, se tenait un pokémon que la jeune femme n’était pas sûr d’identifier correctement, mais dont elle reconnut sans problème la façon qu’il avait de la regarder, quand on avait été surveillé intensément, cela se reconnaissant facilement.

Comme il ne semblait pas particulièrement hostile, juste attentif, Octavia se permit d’approcher un peu. Muni d’une magnifique fourrure blanche avec quelques touches de rouge, il était un légèrement plus grand que Malal, mais partageait avec le dragon cet air combatif et cette lueur d’intelligence dans le regard. Sans aucune hésitation, la jeune femme décida de lui parler.

"Coucou toi ! Tu es mignon, tu sais !
Comme tu le vois, je ne suis pas armée, et je suis dans un état où je ne pourrais pas faire de mal à quelqu’un."


Évidemment, il était toujours compliqué de savoir si un pokémon comprenait vraiment ce qu’on lui disait, mais, la créature ne bougea pas. Malal, quant à lui s’en approcha, sous l’œil attentive de la petite Zir. Le dragon semblait plus curieux qu’autres choses et se contenta de renifler et d’observer l’inconnu en le détaillant.

"Tu es avec les humains là-bas ? Tu sais s’ils pourraient m’aider ?"

Ce fut en prononçant le mot "humain" qu’elle réalisa qu’en plus d’être affamée et épuisée, elle devait être dans un état pitoyable, et très clairement pas présentable du point de vue de la noblesse Zêtienne. Instinctivement, elle se redressa et retrouva la posture si caractéristique qu’elle avait en société, regagnant par la même un peu de prestance, son visage,lui, se referma cachant légèrement son état de faiblesse. Alors que Malal semblait avoir fini son inspection et était en train de revenir chez elle, elle attendit de voir la réaction de l’autre pokémon, pour le suivre,ou attendre que quelqu’un vienne vers eux.
Revenir en haut Aller en bas
Mercenaire

Feuille de personnage
Pokémons:
Vous:
Thelos
Thelos
L’une des oreilles du Mangriff s’agita, à la mention du mot « mignon ». Seul signe visible de son agacement dans un maintien qui mêlait rigueur militaire et paresse naturelle des félidés, la dissidente se ramassa en arrête tandis que l’autre restait droite. Cette manifestation se vit être accompagnée d’un balayage de la queue du Chatfuret quand le Dragon s’avança un peu plus, mais ses yeux en amande se détournèrent du Pokemon – sans toutefois le quitter tout à fait – pour se concentrer sur la femme qui s’obstinait à vouloir lui adresser la parole. Naturellement, Pallas prit son temps pour réfléchir. Mais finalement, il obtempéra. Pas tant pour répondre à la question de cette humaine, d’ailleurs, que parce que son maître et ami voudrait probablement savoir ce que son éclaireur avait glané. Il parcourut donc le morceau de plaine restant, s’avança sur le pont de fortune sans marquer la moindre hésitation et revint vers Thelos qui attendait, près du Metang.

C’est d’ailleurs ce dernier qui fit pour l’humain la traduction du langage Pokemon. Si Thelos connaissait largement assez bien Pallas pour comprendre que ce dernier lui demandait de le suivre, les informations complémentaires de son Pokemon Psy à la conscience si particulière ne furent pas superflues.

- Analyse de la transmission en cours . . . Terminé. Situation : 1 humain femelle et 1 Pokemon. Menace : Très faible. Message détecté. Lecture. « Tu sais s’ils pourraient m’aider? ». Fin de transmission.

Le jeune homme arqua un sourcil surpris. Les mots avaient été déformés par l’audition du félin, dissemblable à celle des humains, mais non seulement ce qu’il avait retenu des paroles de cette femme était restitué juste, mais en plus, ils étaient parvenus entre eux à communiquer un souvenir, certes très détérioré de l’original, via les capacités télépathiques du Pokemon Psy. Impressionnant. Néanmoins, le Mercenaire n’avait pas vraiment le temps de s’appesantir sur les réussites des siens.

- Iskon, je vous laisse le commandement, apparemment la civil requiert une assistance. Je vais voir ce qu’elle a, si ça se trouve elle a une blessure légère.

Il grimpa souplement sur Talos et ce dernier parti à quelques décimètres du sol, survolant ce dernier sans heurt bien plus vite qu’un humain à pieds n’aurait pu le faire. Pallas, à côté, était obligé d’adopter une allure de course modeste. Le Stratège quant à lui n’était pas très inquiet, probablement que son vieux frère n’aurait pas été si patient dans le cas où la civile courrait un danger manifeste ou une blessure grave. Mais tout de même, il était payé par Sigma pour diriger ses soldats et ignorer une demande d’assistance formelle de la part d’une voyageuse isolée n’était tout simplement pas envisageable, quand bien même cela aurait été dans la nature de Thelos.

Le trajet fut court, et Thelos sauta souplement à bas du Metang à quelques mètres de l’humaine. Pallas arrivait sur ces entrefaites, prenant place aux côtés de son maître, légèrement en retrait ; lui laissant tout loisir d’examiner cette inconnue. Si elle était indéniablement belle, du moins sa beauté était caché sous une apparence pitoyable qui sautait aux yeux. Teint d’une pâleur extrême, vêtements dans un état de détresse manifeste, cheveux sales et emmêlés… Et le Pokemon à ses côtés ne semblait pas forcément plus fringant, songea le Stratège au terme de la poignée de secondes qui lui avait fallut pour détailler, par habitude, sa vis-à-vis.

Seul détail qui retint son attention fut la bague qu’elle portait au doigt. Clairement pas anodine, mais d’aussi loin, difficile de constater quoique ce soit de plus. Il mit fin à son examen et s’efforça de sourire légèrement. Bien que manifestement détendu, Thelos gardait un maintient impeccable, et il inclina légèrement le buste en un salut traditionnel de Xi tout en laissant sa main droite posée avec paresse sur la poignée de l’oeuvre d’art mortelle qui lui servait de sabre. N’importe qui ayant une habitude de jauger un guerrier aurait pourtant évité de qualifier cette disposition de « négligeante ».

- Le bonjour à vous, demoiselle. Il semble que vous ayez demandé notre aide, et… sans vouloir vous offenser, je crains de comprendre au moins en partie pourquoi.

Malgré son sourire, le regard de prédateur calme du Mercenaire n’avait pas manqué de noter le léger mais bien réel tremblement des muscles de son interlocutrice, alors qu’elle s’efforçait de demeurer droite et, plus que digne, fière. Entre ça, son Pokemon et la direction qu’elle empruntait pour rejoindre Sigma, un nom semblait commencer à sous-tendre le tableau que cette jeune femme offrait aux pensées analytiques de Thelos. Et si vraiment cette pauvre hère venait de Zeta vers Sigma aussi dépourvue de moyens de transports qu’elle leur apparaissait présentement, il commençait en effet clairement à se douter de ce qui la mettait dans un tel état. Une sollicitude sincère, aussi légère soit-elle, teinta son timbre.

- Puis je vous offrir l’hospitalité bien maigre de notre camp de fortune ? Ce n’est pas grand-chose comparé à Sigma, mais la Cité est encore à plusieurs heures de marche d’ici, et nous disposons d’un homme qualifié en médecine si vous avez besoin d’être examinée pour une blessure quelconque.
Revenir en haut Aller en bas

Feuille de personnage
Pokémons:
Vous:
Octavia Zir
Octavia Zir
Alors que l’humain approchait, perché sur son métang, Malal, émit un grognement alors qu’il semblait se préparer au combat. Octavia, se contenta de lui donner une caresse sur la tête et de lui murmurer tout bas de se calmer. Cela la surprendrait que la personne qui arrivait leur veule du mal. Le dragon se calma donc, et quand le jeune homme descendit de son pokémon, l’agressivité de Malal avait disparu bien qu’il restait sur ses gardes.

Sa dresseuse, quant à elle, semblait bien plus calme. Et si, elle ressentit un agacement aussi inattendu que puissant quand le nouveau venu inclina le buste pour la saluer, cela ne se vit pas. D’un autre côté, comme ne pas se sentir agacer quand on venait de faire un voyage périlleux pour quitter un milieu trop cadré et qu’on se retrouvait devant une marque de ce cadre. Néanmoins, elle avait bien conscient que le cadre était bien différent et qu’il fallait mieux ne pas vexer la personne qui était le mieux placé pour l’aider, elle prit donc soin de le répondre d’un salut xinois d’une maîtrise étonnante de la part d’une native de Zêta. D’un autre côté, était-ce si surprenant après les heures passé à apprendre l’étiquette…Et surtout les heures passé à s’entraîner avec un maître d’armes venant de la cité du combat. Cela ne l’empêcha pas de voir sa vision s’obscurcir légèrement alors qu’elle se redressait, son corps n’appréciant que très peu les mouvements trop brusques, actuellement.

D’ailleurs, en parlant de son maître d’armes, la posture de son interlocuteur lui rappelait étrangement ce dernier. Classant cela dans un coin de son esprit, elle décida de ne pas plus y penser, son énergie était trop précieuse pour l’instant.

Ce qu’elle ne cacha pas, cependant, c’est une légère surprise, et un hochement de tête de confirmation quand l’homme parla de l’aide qu’elle avait demandé. Qu’il soit au courant qu’elle ait demander de l’aider au pokémon félin était… Disons impressionnant.

"Et bien, je ne suis en effet pas en état de refuser une offre d’hospitalité... La traversée des montagnes a été épuisante. Néanmoins, je ne suis pas blessée, et je n’ai pas besoin de médecin… Mais, si vous aviez de quoi prodiguer des soins à mon pokémon, je vous en serais reconnaissante."

Malal fusilla du regard sa dresseuse, n’appréciant pas qu’elle dévoile qu’il était dans un était un peu faible. Cette dernière se contenta d’ignorer ce regard, l’état de santé de son ami lui important plus que le ressentiment qu’il pourrait exprimer pour l’instant.

Il n’en fallut pas plus pour que la petite troupe se mit en marche, et bien qu’en tant normal, elle n’aurait pas eu de peine à suivre une marche un peu rapide, elle n’était pas actuellement dans un état permettant cela, et elle approuva une pointe de reconnaissance quand le jeune homme ralentit pour s’adapter à son rythme. Elle hésita de lancer une conversation alors qu’il marchait afin de ne pas paraître impolie, mais resta finalement silencieuse, ne sachant pas trop quoi dire. Son dragon, resta à ses côtés, ne cessant de fixer du regard l’humain qui les accompagnait, toujours prêt à protéger son amie si quelque chose se passait.

Alors qu’ils arrivaient près du campement, la petite Zir était satisfaite d’avoir plutôt satisfait de ne pas avoir perdu l’équilibre, ce qui aurait encore porté atteinte à sa dignité. Cette satisfaction fut de courte durée, car, il ne fallut pas plus de quelques secondes à son ventre pour laisser échapper un grondement fort disgracieux alors qu’elle vit un homme mangé un bâtonnet de viande séché. Ne sachant que faire, elle adressa un sourire contrit à son accompagnateur.
Revenir en haut Aller en bas
Mercenaire

Feuille de personnage
Pokémons:
Vous:
Thelos
Thelos
- Oui. On a.

Malgré le caractère lapidaire de la réponse de Thelos, cette dernière était accompagnée d’un petit sourire calme. Puis il tourna les talons, et fit un petit signe de tête à Talos pour que le Pokemon rejoigne les autres afin de les rassurer. Inutile que les soldats se fassent du soucis pour leur capitaine, même si il n’y croyait pas trop. Depuis les annonces faites par la Championne concernant les risques encourus à cause des raids des Kappa, l’animosité des quelques soldats ne tolérant pas Thelos à cause de ses origines et de son statut particulier avait décrut au point que seuls quelques regards noirs, ça et là, rappelaient parfois au Mercenaire qu’il n’était pas le bienvenue auprès de tous.

Mais puisque, pour le moment, tout se passait bien dans son escouade ; mieux valait éviter que quelques un débarquent en tirant à vue sur la fille qu’il accompagnait, s’il ne voyait pas leur supérieur revenir.

Le trajet se passa dans un silence posé, mené par un Thelos détendu et serein qui marchait avec une souplesse aussi silencieuse que son Mangriff qui trottinait à ses côtés. A un moment, il remarqua bien que la jeune femme à ses côtés commençait à avoir du mal à soutenir l’allure, aussi ralenti t-il discrètement pour ne pas trop l’épuiser. Du moins, plus qu’elle ne l’était déjà.

Ils arrivèrent au campement alors que quelques ouvriers et soldats étaient en pause déjeuner. Quelques regards curieux se levèrent vers la jeune femme mais peu s’attardèrent vraiment. Le Metang attendait tranquillement dans un coin, et Thelos lui passa devant alors qu’il allait chercher un de ceux qui mangeaient pour lui parler à voix basse. Il s’agissait justement de l’un des hommes qui n’avaient pas détourné le regard, et pour cause. Le médecin militaire Basil hocha un peu la tête aux paroles de son commandant, posa sa portion de repas à moitié entamée et se leva pour rejoindre le Pokemon et sa dresseuse.

- Mademoiselle, voici Basil. Si vous voulez bien accepter de convaincre votre Dragon de se laisser examiner…

Il attendit avec ce même sourire calme et poli, jusqu’à ce que les deux intéressés s’éloignent un peu – mais pas trop. En attendant, Thelos, qui n’avait pas manqué d’entendre le gargouillement du ventre de la demoiselle, eut la délicatesse de se retenir de rire malgré l’envie mordante qui essayait de lui tordre les lèvres.

- Allez. Asseyez vous là, j’arrive tout de suite. Huhu…

Thelos secoua un peu la tête en repartant, sans se soucier du postérieur délicat de leur « invitée » à qui il n’avait désigné qu’un coin d’herbe. Il s’approcha de ses propres affaires près de Metang pour en extirper un paquet emballé solidement, le défit en quelques gestes, puis le tendit à la demoiselle, une étincelle pétillante et espiègle dans son regard.

- Tenez. Je pense que vous en avez besoin. Ne vous en faites pas, c’est une portion de plus, la mienne est encore dans mon sac. On a un absent.

C’était un mensonge total et éhonté, sorti avec un naturel déconcertant. Mais Thelos se doutait, vu à quel point cette fille avait bataillé pour rester droite et au vue de son origine probable, qu’il valait mieux ça que lui dire la vérité. Et puis sauter un repas n’était pas vraiment un problème, pour lui, si c’était seulement occasionnel.

Thelos s’assit donc juste en face de la voyageuse quand soudain, un cri vif retentit.

- Eh ! J’ai vu quelque chose bouger par ici, dans la rivière !
Revenir en haut Aller en bas
Créateur
Créateur
Le membre 'Thelos' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


#1 'Rivière' :
Papers, please [Ft Octavia] 399

--------------------------------

#2 'Humeur ' :
Papers, please [Ft Octavia] 150919072355278853

--------------------------------

#3 'Shiney' :
Papers, please [Ft Octavia] 150524090309659371
Revenir en haut Aller en bas
http://pleikuodl.pokemonrpg.org/

Feuille de personnage
Pokémons:
Vous:
Octavia Zir
Octavia Zir
Trop pâle et épuisée pour rougir de honte, Octavia avait immédiatement obtempéré quand le jeune homme lui avait désigné un endroit où s’asseoir. Pouvoir enfin soulager ses jambes lui faisait du bien, et comme sa situation semblait s’améliorer, son esprit se remit à s’intéresser aux détails non-nécessaires à sa survie. C’est ainsi qu’elle prit enfin la peine de détailler un peu plus son sauveur du jour. S’il était clair qu’il s’agissait d’un guerrier tant par les circonstances de leur rencontre que par ses habits, il n’avait pourtant pas du tout la même dégaine que les soldats présents dans le cas. Certes, il avait l’air de diriger cette petite troupe, mais elle était de plus en plus persuadée qu’il ne venait pas de Sigma. De plus, elle devait bien avouer qu’il avait fière allure, mais, il ne semblait pas être mû par cette tradition de l’apparence qu’on lui avait appris être propre à cette cité.

Elle n’eut pas le temps de penser beaucoup plus l’observer qu’il revenait déjà. Secouant légèrement la tête, comme pour ranger ses pensées, elle fut surprise quand il lui tendit une portion de nourriture. La lueur dans le regard du jeune homme eut le don d’arracher un sourire à Octavia qui le remercia promptement pour cette nourriture bienvenue.

Elle était affamée, c’était un fait, mais, elle n’allait pas se jeter sur la nourriture comme une morte de faim. Et de toute façon, les besoins de son pokémon passait devant les siens, c’est donc tout naturellement qu’elle tenta de mettre de côté la viande séchée présente dans la portion pour aller la lui apporter.

Tandis qu’elle s’y affairait, un cri retenti, et cessant son occupation, elle se retourna vers la rivière.

Il y avait là une créature, un Keunotor, si elle ne se trompait pas, et apparemment, il était aussi surpris qu’eux de trouver du monde à cet endroit. Pendant qu’elle l’observait d’un regard analytique, il poussa, soudainement, un cri hostile et sembla se préparer à l’attaquer. Pourquoi elle ? Sans doute parce qu’elle devait être la plus faible de groupe, aller savoir. Elle-même ne se posa pas la question et, si le réflexe premier de la jeune femme avait été de se lever et de vouloir saisir sa rapière, en se rappelant son absence que quand sa main rencontra le vide, elle fut surprise de voir débarquer, dans son champ de vision, son dragon. Au moment même où il arriva entre elle et le pokémon sauvage, ce dernier se lança à la charge, et la dresseuse eut tout juste le temps de réagir

"Malal, riposte !"

La fin de sa phrase fit écho au bruit de l’impact du Keunotor contre les écailles du dragon. Cela ne sembla pas avoir beaucoup d’effet et Malal ne montra pas le moindre de perturbation. Ce qui lui permit de riposter. Profitant de fait que le castor ne puisse se défendre, le dragon lui asséna de violet coup de griffe. Alors que le pokémon sauvage tombait au sol, visiblement bien amoché, et sans qu’Octavia n’ait eut le temps de dire quoique ce soit, son ami chargea la petite créature, et la jeune femme compris trop tard son intention.

Ce qui se passa était, pourtant, très prévisible quand on y pensait. D’un côté, il y avait un dragon affamé et de l’autre un repas potentielle pour ce dernier. Ainsi, ce fut très naturellement que Malal était déjà prêt à faire du Keunotor son repas quand celui-ci rendit son dernier souffle. Tout cela, sous le regard un brin gêné de la jeune femme. Non pas qu’elle était choquée par la scène, ce n’était pas la première fois qu’elle voyait son ami manger une proie, mais elle avait peur que les soldats autour d’elle n’apprécie que très peu cet événement. Elle jeta, donc, un coup d’œil à son sauveur, et voyant qu’il ne semblait pas s’émouvoir de la scène, se tourna vers le médecin.

"Je suis navrée qu’il soit parti au milieu de votre examen…Il est devenu très protecteur, depuis qu’il a évolué…Est-ce que cela vous convient si je vous le renvoie…Une fois qu’il aura fini ?"

Elle savait qu’il serait difficile de détourner l’attention du dragon tant qu’il n’aurait pas fini de se nourrir. Bien sûr, en lui proposant un autre morceau de viande, c’était possible, mais bon, vu l’avancement des choses, elle préférait le laisser finir. L’homme semblait en avoir conscience et lui répondit d’un hochement de tête qui lui valut un sourire sincère de la jeune femme avant qu’elle retourne vers le chef de la troupe.

"J’espère que les agissements de Malal ne vous mettent pas dans l’embarras…Si cela pose un quelconque problème…Et bien, je suis prête à en prendre la responsabilité…Oh…Et euh…Et bien, je suis Octavia."

Elle se retenu tout juste d’ajouter son nom de famille, jugeant qu’il ne valait mieux pas, elle n’avait cependant pas pu s’empêcher de triturer, du bout des doigts, sa bague. Certes, il s’agissait là d’un geste plus nerveux que conscient, mais pour qui la connaissait où était particulièrement observateur, montrait trop bien le malaise qu’elle ressentait à omettre une partie de la vérité. À partir de là, il était bien facile d’imaginer à quel point il lui était difficile de mentir.

Sans cesser de prêter attention au jeune homme assis en face d’elle, elle entreprit de manger. Son tri précédent était désormais inutile, comme son dragon s’était débrouiller par se procurer son repas, et il n’y prêta plus attention, elle fit cependant très attention à rester digne et à manger sans précipitation quand bien même son ventre aurait souhaité autre chose. Alors qu’elle n’en était pas à la moitié, Malal, lui, avait fini et revint vers elle, elle lui indiqua de retourner vers le médecin soldat, et il obéit sans protestation aucune.

"D’ailleurs, Monsieur, bien qu'il faille que j'arrive à Sigma à temps pour trouver un endroit où dormir, si je peux vous aider d’une quelconque manière, je le ferais avec plaisir. C’est la moindre des choses aux regards de la situation."

Si elle doutait sincèrement pouvoir être d’une utilité quelconque, sa proposition restait parfaitement sincère
Revenir en haut Aller en bas
Mercenaire

Feuille de personnage
Pokémons:
Vous:
Thelos
Thelos
- Non at… !

L’ordre du Mercenaire mourut dans sa gorge. Son regard vif avait capté un geste, précis, sur lequel personne ne pouvait se tromper. La main de cette femme s’était portée à sa hanche comme pour saisir une arme.

Ce temps de latence suffit à condamner le pauvre Keunotor. le Mercenaire grimaça et détourna pudiquement les yeux pour ne pas avoir sous les yeux la curée sanglante du Dragon. Ca ne lui épargnait pas le bruit de mastication humide qui était sans doute pire que la vue, mais c’était déjà ça. Sans doute une question de sensibilité – de fragilité, l’aurait gentiment raillé Akihide – mais le Stratège n’était pas friand de voir un Pokemon en dévorer un autre, encore moins quand la victime était encore vive aux moments des premiers coups de crocs.

Quoiqu’il en soit, ce qui l’embêtait encore un peu plus était la disparition d’un Keunotor, or ces petites bestioles étaient une aide précieuse pour les gens de Sigma ces temps ci, car ils avaient eux aussi lancé de vastes chantiers de retenue d’eau. Autant dire que ça rendait chacun de ces individus bien plus importants aux yeux du Mercenaire que les autres bestioles qui pouvaient trainer dans le coin. Mais bon.

Ses yeux revinrent sur le dos musculeux du Dragon, et un petit soupir franchit ses lèvres. D’un autre côté, cet Ekaid n’était sans doute pas un Pokemon entraîné militairement au point de pouvoir tenir ses instincts naturels s’il était affamé et qu’une proie, menaçant sa maîtresse en plus, se présentait sous ses crocs. Tant pis, ce qui est fait est fait, songea t-il, philosophiquement.

La remarque de la voyageuse lui tira néanmoins un sourire en coin, et un petit « non » de la tête. Il se retint d’ailleurs de taquiner la jeune femme sur le peu de moyens qu’elle semblait avoir à disposition pour prendre une quelconque responsabilité, tant elle semblait une pauvre hère à l’abandon. Néanmoins, son amusement fut coupé court quand ses oreilles décelèrent aisément l’irrégularité de la voix de quelqu’un qui ment sans trop en avoir l’habitude. Le Mercenaire observa donc intensément Octavia, quelques secondes, puis détourna la pression de ses yeux perçants et analytiques. Sans parler de son geste sur la bague...

- Ca ira, pour votre Dragon, ne vous en faites pas. Je supposé qu’il a du en baver, lui aussi. Par contre…

Thelos réfléchit un peu. Ou du moins s’en donna l’air. Il se retourna, marchant lentement comme quelqu’un qui songeait, et s’arrangea pour être face à « Octavia » et dos au Mangriff. Puis, les mains dans le dos, il fit un discret signe à son Pokemon. Quelques secondes plus tard, Pallas contournait flegmatiquement Malal en train de se faire examiner par le médecin, sans se presser, tel un chat qui se promenait.

Des cachotteries sur son prénom ? L’habitude du port d’arme et peut-etre un sceau contrefait au doigt ? Ca faisait beaucoup pour le Mercenaire, qui avait des ordres strictes depuis quelques jours, et les raids de Kappa. Sa main se posa sur la poignée de son katana, très calmement, puis il vrilla son regard désormais glacial dans celui de la demoiselle, parlant d’une voix dure et qui ne souffrait pas de la contestation.

- Par contre, j’ai un gros problème. Et des ordres stricts. Vous avez menti sur votre prénom, vous avez visiblement l’habitude de tenir une arme et vous êtes une voyageuse plus que suspecte. Je vais la faire simple : on subit des raids de Kappa, ces temps ci. Donc voilà comment ça va se passer. Soit vous êtes capables de me convaincre que je ne fais pas une grosse erreur en vous laissant passer, soit c’est nos services de contre-espionnage que vous devrez convaincre. Et ils ont moins d’honneur que moi. Et, un conseil.

Le chuintement feutré des griffes de Palas ponctua ses mots, alors que le Chatfuret se tenait entre son maitre et Malal.

- Faites en sorte que tout se passe bien pour tout le monde, s’il vous plait.

Un silence de mort suivit, quelques secondes. La plupart des soldats s’étaient relevés, surpris, un peu éberlués, et tripotaient nerveusement le manche d’une lance ou la courbe d’une Pokeball en avisant soit le Dragon, soit sa maitresse. Ils sentaient la tension électrique qui venait de s’installer et se tenaient prêts à intervenir au moindre geste suspect. Bien que Thelos soit, de son côté, totalement certain de sa maitrise des deux étrangers.
Revenir en haut Aller en bas

Feuille de personnage
Pokémons:
Vous:
Octavia Zir
Octavia Zir
Sous le coup de la surprise, les yeux d’Octavia s’étaient arrondi, puis quand elle avait compris de quoi il en retournait, ils avaient perdu leur chaleur et étaient devenu perçant. Sans doute, que s’ils avaient été à Zêta et que ses parents avaient été dans les parages, ce que venait de prononcer le jeune homme aurait constitué une insulte mortelle envers la famille Zir. Mais, ils n’étaient pas à la cité draconique, et la jeune femme n’était pas ses parents, sans compter qu’elle pouvait au moins comprendre en partie son raisonnement. En partie seulement, elle voyait plein d’élément qui ne concordait pas avec la théorie qu’il avançait, mais c’était sans doute bien plus facile quand on connaissait la vérité.

Mettant bien évidence ses mains pour montrer qu’elle ne tenait pas d’armes, elle s’était relevée lentement. Puis sans tourner la tête, elle avait parlé, d’une voix froide qui ne souffrait pas de contestation.

"Malal, ne bouge pas."

Le dragon avait bien perçu le ton particulier de sa dresseuse et resta parfaitement immobile. Maintenant qu’elle était debout, Octavia planta son regard azuré dans celui de son interlocuteur. Malgré qu’elle ne soit pas coiffée et que ses vêtements requéraient un lavage, son maintien et sa contenance lui permirent de s’habiller de cette aura si particulière qu’elle avait en société.

"Tout se passera bien, pour tout le monde, car vous commettez une très grossière erreur."

Son ton était, au mieux, glacial. Ce n’était pas parce qu’elle comprenait en partie les raisons du jeune homme qu’elle acceptait qu’on menace son pokémon, bien au contraire, il n’y avait sans doute rien de plus efficace que cela quand on voulait la faire sortir de ses gonds.

"Je suis Octavia Zir, seule héritière de la très noble et très puissante famille Zir, et cette bague en atteste."

Levant sa main devant elle pour bien exposer le bijou en question à la vue de son interlocuteur, elle ne la regarda même pas, gardant ses yeux rivés dans ceux de ce dernier. Évidemment, il n’était pas impossible du tout que le nom de Zir ne lui évoque rien et que sa bague passe juste pour une copie où quelque chose en toc.

"J'ai, en effet, l'habitude de porté une arme car j’ai été formée, par maître Arai, au maniement de la rapière, comme il le convient à toute personne de mon rang. Néanmoins, mon arme est restée au manoir familial et je n’en ai pas d’autre sur moi."

Elle avait émis ses deux déclarations sur un ton, qui bien que terriblement froid, semblait d’une honnêteté parfaite. Ce qui n’était pas difficile comme ce qu’elle venait de dire était la plus stricte vérité. Laissant un blanc volontaire, pour renforcer l’effet de ses phrases, elle reprit sans afficher l’ombre d’une hésitation.

"Les raisons pour lesquelles je suis ici sont un peu longues à raconter, et elles sont, surtout, très personnelle, ainsi, je préférais ne pas avoir à les exposer devant un si grand nombre de personne. Néanmoins, si vous le désirez, j’accepte de m’en ouvrir à vous, mais à vous seul. Cependant, la version courte et que j’ai traversé les montagnes avec Malal afin de pouvoir consolider et agrandir ma connaissance du monde."

Là encore, il n’y avait nulle trace de mensonge dans sa voix. Toutefois, elle avait bien peur que cela soit un peu maigre pour convaincre le chef de la troupe, et elle espérait qu’il accepterait d’entendre son histoire, seul, plutôt que de la livrer au service de renseignements de la ville. Elle estimait, en son for intérieur qu’il y avait plus de chance qu’un individu semblait ne pas venir de la région comprenne ses motivations que quelqu’un qui n’aurait jamais quitté sa patrie. Malgré les doutes qu’elle entretenait sur sa capacité à être convaincante, son visage resta de marbre et ne les exprima pas.
Et puis, si le jeune homme insistait, elle se promit de lui exposer toutes les failles qu’elle trouvait dans son hypothèse la faisant venir de Kappa. Pour l’instant, elle préférait ne pas le faire, ce genre de manœuvre pouvant produire l’effet exactement inverse que celui désiré, elle l’avait déjà constaté. Elle attendit donc tranquille, et en gardant toujours ces yeux dans le sien, le verdict du guerrier.
Revenir en haut Aller en bas
Mercenaire

Feuille de personnage
Pokémons:
Vous:
Thelos
Thelos
- ...Car vous commettez une très grossière erreur.

Le Stratège arqua un sourcil, mais la surprise et le scepticisme que dénotaient cette courbe n’étaient pas tant dus à une quelconque offense mais plutôt au sentiment, blasé, que la réponse de cette fille commençait définitivement très mal.

- … très noble et très puissante famille Zir…

Zyr, Zyr… Il avait déjà entendu ce nom, en cours de politique. C’était une des grosses familles de Zeta, le genre que Xi aimait garder à l’oeil pour être sûre des forces adverses. En même temps, songeait-il, ce ton un peu hautain et ces hyperboles à foison, au ventre ronflant leur orgueil d’être bien nés, était quand même typique des familles nobles. Là tout de suite, le petit menton levé de cette Octavia la rendait tout à fait Zetienne dans tout ce qu’il y avait de plus cliché. Qu’est ce qu’elle avait l’air de mauvais poil ! Il la sentit vaguement agiter une bague devant lui. Ca semblait en effet être un sceau familial. Il allait devoir l’examiner plus tard, histoire d’être sûr, mais pour le moment...

- … formée, par maître Arai, au maniement de la rapière…

Ah tiens, il était encore en vie, lui. Ca faisait quoi ? Vingt ans qu’il avait été expulsé de Xi ? La mémoire du Stratège remonta dans les archives qu’il avait ingurgitées, et en effet, lui confirma son estimation à la louche. Ca faisait bel et bien depuis deux décennies que Arai était « parti en voyage ». Comme tous les challengers sérieux du Champion actuel, d’ailleurs, et finalement, comme lui aujourd’hui. Quoique pour une fois, au moins, Thelos était vraiment parti, on ne l’avait pas condamné discrètement.

- … longues à raconter, et elles sont, surtout, très personnelle…

Tu m’étonne, songea Thelos. Parti comme c’était, ça sonnait effectivement très long à raconter. Les nobles aimaient toujours se donner de l’importance. C’était aussi à ça qu’il les reconnaissait, en plus des autres caractéristiques inhérentes à leur condition. La voix de cette fille donnait clairement l’impression qu’elle parlait à un insecte importun, sans doute la meilleure preuve de l’ascendance qu’elle revendiquait.

- … j’ai traversé les montagnes avec Malal afin de pouvoir consolider et agrandir ma…

Et allez. Encore une fille de bourge qui partait à l’aventure pour voir comme le monde était merveilleux et pleins de Charmillons. Eh bah. Ca expliquait l’état de sa tenue. Le militaire détestait cordialement les civils, surtout ceux qui se mettaient aussi irraisonnablement en danger. A cause de gens comme ça, une dizaine au moins de militaires allaient peut-être être mobilisés pour partir à sa recherche, des soldats qui seraient éloignés des semaines de leur famille, des rangers qui ne seraient pas là pour protéger des Pokemon qui luttaient pour leur survie, pas comme une gamine qui…

- ...mandant ? Eh, oh, commandant !

- Hein ?

Thelos sursauta un peu, tournant la tête vers le soldat qui venait de le sortir de ses pensées. Il le regarda un peu éberlué, clignant rapidement des yeux. Le soldat donna un petit coup de menton vers la jeune femme plantée devant lui, qui attendait visiblement une réponse. Depuis un moment, peut-être. Ca faisait un moment qu’elle avait cessé de parler ? Il n’en savait rien. Son cerveau repassa à toute allure les informations qu’il n’avait pas consciemment enregistrées pour se donner quelques points d’accroche puis il s’ébroua légèrement.

- Oui, bien sûr oui. Talos, s’il te plait. La bague de la dame.

Ladite bague commença à vibrer alors que le Metang tendait une patte vers elle. Qu’Octavia résiste ou non, la force magnétique que pouvait dégager le Pokemon Acier était de toutes façons suffisante pour qu’il la fasse glisser du doigt de la Zetienne vers lui, alors que son maitre levait une paume tranquillisante.

- On va vous la rendre intacte, deux minutes.

Il tourna son regard vers Talos. Pallas, de son côté, restait vigilant et alerte, les griffes sorties. Le temps semblait suspendu, et seul les mouvements de rotation de la bague qui flottait entre les deux pattes du Metang semblait le troubler dans sa paresseuse stase.

- Analyse : terminée. Alliage composé à 75 % d’or, 18.5 % d’argent, 1 % de cuivre et 5.5 % de Zinc.

- Ca marche. Merci, Talos. Tu peux lui la rendre.

Avec l’absence d’expression et de sentiments qui caractérisaient le Metang, la bague fit le trajet en sens inverse, se stabilisant devant Octavia en attendant qu’elle s’en saisisse sous le regard amusé et calme de Thelos.

- Bien. Il semble qu’en tous cas, vous soyez sincère à défaut d’être prudente.

Ces quelques mots suffirent à ce que Pallas rengaine ses griffes et reprenne une position quadrupède. Avec un temps de retard, les gardes l’imitèrent et la tension commença à se détendre lentement, comme un orage lointain n’ayant pas explosé et chassé lentement par un vent timide qui n’osait pas encore s’affirmer.

- Tout ça est donc réglé, mademoiselle… Zyr, c’est ça ?

Il savait que c’était ça, sa mémoire se trompait rarement quand elle daignait retenir quelque chose. D’ailleurs, d’autres bribes d’informations sur eux commençaient à lui revenir. Il soupçonnait par contre les familles nobles de Xi de ne pas être au courant de la présence d’Arai dans cette famille, ou de l’age du chef actuel de la famille Zyr. Là tout de suite, et Octavia ne s’en rendait peut-être pas compte, elle était un des meilleurs partis au monde. Celui qui l’épouserait mettrait la main sur la famille Zyr et sur une guerrière plus accomplie que bien des femmes. Enfin. Bien des femmes ne venant pas de Xi, évidemment.

- Vous pouvez reprendre votre chemin jusqu’à Sigma, mais je vous invite à demeurer ici encore deux heures environ, pour reprendre des forces. Ensuite, quelqu’un vient me relever du commandement de ce groupe et je rentre à la Cité. Je vous escorterai sur la route, avec votre accord.

Thelos gloussa légèrement. Apparemment, sa solde était plus gourmande que celles des capitaines lambda, pour qu’on veuille le faire travailler le moins possible. Puis le Stratège tourna les talons et discuta avec quelques soldats, à voix basse. Il s’agissait en fait de l’infirmier et de son second dans cette troupe, avec qui il s’expliquait sur le cas qui les avait occupés. Une fois tout ça derrière lui, le jeune homme s’en alla dans les airs reprendre son poste d’observation. Le ventre creux, mais tant pis, il mangerait plus ce soir.

_________________

Ils arrivèrent devant la grande porte de Sigma alors que l’après midi commençait à entamer son déclin. Les heures d’hiver ne pardonnaient pas. La relève était arrivée à l’heure, et sur le chemin, Thelos avait profité de l’occasion pour prendre des nouvelles d’Arai et de ce qu’il devenait. Ils avaient aussi pu deviser de la famille Zyr, avec une aisance assez prononcée chez l’interlocuteur masculin pour signifier qu’il n’en connaissait pas rien. Ce peu suffisait à remplir toutefois correctement une discussion badine, et ils venaient de terminer alors que Sigma s’offraient à eux deux, plus leurs deux Pokemon, Pallas et Malal.

- Eh bien vous voilà arrivée, Octavia.

Thelos se tourna un peu vers elle, avec un petit sourire toujours aussi également aimable et serein, et désigna le panorama du bras. Le vent balayait tranquillement les herbes grasses de la plaine qui enveloppaient la Cité, et au loin, on entendant distinctement le bruit des vagues, mues par un océan immense en toile de fond des bâtiments blancs et nobles de Sigma la Superbe.

- Vous voici au terme de votre chemin. Entre ces murs, vous devriez bien trouver un endroit où vous reposer tranquillement. Et si jamais vous avez besoin de quelque chose, allez toquer chez la Grande Argentière. Ils sont toujours prêts à aider les riches touristes à rendre leur séjour agréable, par ici.

Le Mercenaire gloussa à nouveau, non sans une certaine acidité bienveillante pour ce qui était en train de devenir sa patrie d’adoption, très lentement.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
Papers, please [Ft Octavia]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Octavia Zir
» T-Card d'Octavia Zir

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Pokemon Neoh, l'Origines des Légendes :: Pleiku, l'origine des légendes :: Sigma :: Rivière Purifiée-