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# Forum créé le 30 Mars 2015 par Trish et Thélos.
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Eius populus ab incunabulis primis ad usque pueritiae tempus extremum, quod annis circumcluditur fere trecentis, circummurana pertulit bella, deinde aetatem ingressus adultam post multiplices bellorum aerumnas Alpes transcendit et fretum, in iuvenem erectus et virum ex omni plaga quam orbis ambit inmensus, reportavit laureas et triumphos, iamque vergens in senium et nomine solo aliquotiens vincens ad tranquilliora vitae discessit.
Evénements
Ego vero sic intellego, Patres conscripti, nos hoc tempore in provinciis decernendis perpetuae pacis habere oportere rationem. Nam quis hoc non sentit omnia alia esse nobis vacua ab omni periculo atque etiam suspicione belli ?
Duplexque isdem diebus acciderat malum, quod et Theophilum insontem atrox interceperat casus, et Serenianus dignus exsecratione cunctorum, innoxius, modo non reclamante publico vigore, discessit.
Listen the war rage on
everything is falling apart
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 Premier pas vers l'accomplissement

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Shira Kujaku
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Premier pas vers l'accomplissement
21 Janvier 3597

Je dois avouer que la route qui reliait la cité de Xi au petit village de Bellum était bien calme et suffisamment entretenue pour ne nous pauser aucun problème. Je n'avais pas croisé, durant presque deux semaines de voyage - quasiment quatorze jours pour être parfaitement exacte, étant donné que j'arrivais en milieu de mâtiné - je n'avais croisé rien d'autre que quelques pokémons sauvages, calmes pour la plupart, connaissant précisément la position de la route dans leur calme forêt et ils ne s'y présentaient pas si ils avaient peur d'y croiser des humains ou si ils n'étaient pas à la recherche d'un combat d'entrainement. Ça avait été le cas d'un petit Marisson d'ailleurs, avide de défi qui s'était présenté à nous mais il était encore bien trop jeune, et si je comprenais qu'il voulait chercher de nouvelles expériences originales pour affirmer son pouvoir (c'était pour ça qu'il nous avait défié sans aucun doute), il n'était pas au niveau des pokémons que j'avais pris avec moi, évolués pour la plupart et en tout cas tous bien plus entrainés qu'il pouvait l'être à l'état sauvage. Riolu s'en était sortis avec une victoire rapide et nous avions juste attendus pendant une dizaine de minutes que le sauvage se relève de sa défaite, histoire d'être certaine qu'il s'en soit bien sorti, sans douleur et sans peine, et nous avions repris notre route qui nous menait jusqu'ici.


Premier pas vers l'accomplissement 709630Bellum


Je n'étais pas malheureuse d'être arrivée, l'idée de pouvoir me pauser ailleurs que sous ma tente, entre deux averses hivernales, de peut-être pouvoir profiter d'un lit ou d'un bol de soupe chaude peut-être avait motivé mes derniers pas plus que l'envie de voir mon Riolu s'accomplir, même si c'était mon objectif premier depuis le départ et que ce serait un véritable rêve qui se réaliserait si en repartant nous avions de quoi réussir à faire évoluer mon meilleur ami.
Le village avait bien trouvé sa place en tout cas, au beau milieu du Bois Serein, il était tout aussi calme, c'était comme si le silence environnant, seulement ponctué par le sifflement du vent, mes bruits de pas dans les petits graviers ou la musique ténue d'un shamisen lointain, il se dégageait d'ici une quiétude profonde et très reposante, même moi qui était un petit peu énervée à cause de la fatigue de mon voyage. J'en profitais pour lâcher un profond soupire qui fit tourner la tête à mon petit pokémon bleu et noir, intrigué, mais je lui expliquais d'un ton bas, reposant et pausé, que nous étions enfin arrivé, ici, dans ce village à l’extrême Sud de notre forêt, et que c'était ici que nous avions le plus de chance de trouver les réponses à nos question, dans le monde tout entier.

Je réussis à attraper aux pieds d'un grand escalier de pierres blanches, entre toutes les maisons de bois soigneusement entretenues un villageois au crâne rasé et au kosode orange. Je devais avoir l'air d'une touriste puisqu'il ne manqua pas de s’incliner légèrement, mains jointes devant lui pour me saluer, chose que je cherchais à mimer par politesse avant de lui demander si je pouvais bel et bien avoir quelques conseils au sujet des pokémons de type Combat et, surtout, où pouvais-je me renseigner. Il réfléchit quelques secondes en se frottant le menton avant de me répondre, économisant ses mots au maximum que, si j’attendais ici il m'enverrait quelqu'un qui me renseignerait et m'aiderait dans la quête qui m'avait forcée à trainer mes pas jusqu'ici.

Premier pas vers l'accomplissement 885252Yakana
Je patientais donc calmement, en profitant pour admirer la statue grandeur nature, plus encore même peut-être d'un Ponyta crinière au vent faire d'une pierre noire et légèrement brillante. Comme tout ici, elle était extrêmement soignée, détaillée et travaillée, au point que le réalisme nous faisait presque croire qu'elle allait bouger, nous faisait presque entendre ses hennissements ou le bruit de ses sabots...
Me mettant à réfléchir, je me dis que, le village étant tout particulièrement réputé pour ses dresseurs spécialistes des types Combat, si ce gentil villageois était partis me chercher un expert parmi tous ceux là je commençait m'attendre à un guerrier monolithique, une montagne de muscles et d'entrainements depuis sa naissance qui aurait formé le meilleur et le plus puissant de combattants mais je fus sortis de ma torpeur par une voix douce qui me dit tout simplement :
_
Mademoiselle, on m'a dis que vous m'attendiez...
Je pense que mon imagination ne pouvait pas être aussi loin de la vérité ! J'avais face à moi un homme ventripotent, à la bonhommie évidente et lui aussi uniquement habillé d'un kosode orange vif, tenu par une ceinture de tissu marron foncé et chaussé d'une paire de zôris tissés. Il portait une gourde de terre cuite et fermée par in imposant bouchon, là, à sa ceinture, et tenait en main une impressionnante canne noueuse et biscornue qui faisait presque naturelle mais, pour une combattante comme moi, les deux différentes bandes de lin qui couvraient ses différentes extrémités ne faisaient aucun doute : c'était des poignées pour le transformer en arme. Le crâne rasé et les oreilles légèrement distendues vers le bas comme l'avaient certains moines, le dernier détail de sa tenue était un juzu, collier de perles de bois qui pouvait servir à la prière et la concentration mais qui, dans son dos, comportait trois perles bien particulières : des pokéballs.
Ce n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais en tout cas, et ma surprise devait se voir puisque, muette et avec la bouche légèrement entrouverte je lui laissais l'occasion de rompre mon impolitesse avec un sourire amusé.
_
Hu-hu ! Même si j'imagine que vous êtes là pour ce charmant petit Riolu, si vous ne me dites pas pour quelle raison vous êtes venue jusqu'à nous, je ne pourrai malheureusement pas vous aider.
Me ramenant à la réalité, je retrouvais une pointe de civisme et je m'inclinais, comme je l'avais fait pour l'autre moine de tout à l'heure mais un peu plus bas, pour signifier mon humilité, je poursuivais en lui expliquant tout ; je dis bien tout, depuis le fait que oui, j'étais là pour Riolu, qu'il était mon premier pokémon, un ami sincère, que j'étais assez fière de son entrainement et des liens que nous avions tissés depuis que je l'avais vu éclore mais que ça n'avait visiblement pas suffit pour le faire évoluer quand je lui avait présenté la Plaque Poing que j'avais achetée. Je ne mentionnais pas Wen, qui m'avait dirigé par ici, puisqu'il semblait déjà être venu à la façon dont il m'en avait parlé, et que je ne voulais pas que sa réputation trouble ou occulte mon séjour ici, mais bien sûr, je n'étais pas cachotière et si on me le demandais je finirais forcément par l'avouer... Mon but avoué était donc exposé, j'étais à la recherche de réponses à mes questions, je voulais savoir ce qui pouvait bien bloquer l’essor de mon pokémon Aura, si il y avait une solution et surtout, comment réussir à faire ce que lui voulait aussi : le faire évoluer en Lucario.
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Mucuscule
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Quête

Un sourire bienveillant aux lèvres, cet homme drapé de safran vous guide d'un pas tranquille sur un petit chemin escarpé et tortueux qui semble pourtant nullement affecter son enthousiasme. Il semble bien plus endurant et sportif qu'il n'y parait à vrai dire, bien que son regard à demi-clos, à la manière d'un caninos contenté par les caresses de ses maîtres, contraste étrangement avec l'idée que l'on pourrait se faire d'un expert des arts martiaux.
Affrontant d'un pas assuré la pente des plus raides qui semble vous défier avec hargne, cet étrange individu  reprend la discussion avec gaieté. Il se présente alors sous le nom de Oda Yakana et expose avec modestie le fait qu'il soit l'un des plus grand expert des pokémons combat que connaisse la région de Pleiku... Attendez... Sérieusement ? Vous ignorez qui est Oda Yakana ? Il a combattu par le passé auprès du grand Zawasaka, l'actuel champion de Xi, avant de trouver refuge a Bellum pour d'obscures raisons. Il est LE maître incontesté des pokémons combat à Pleiku, un entraîneur et soldat de renom, ainsi que le protecteur de Bellum ! Bref, c'est Oda Yakana quoi, une légende martiale qui a su devenir un exemple aux yeux de bon nombre de soldats, et ce, encore aujourd'hui.

Quoi qu'il en soit, l'heure n'est pas aux compliments mais à l'entraînement comme en témoigne le regard malicieux que pose l'étrange bonhomme sur votre Riolu. Allez, encore quelques mètres et vous vaincrez cette maudite côte !
Encore quelques pas... Encore un peu... Allez... Oui... CA Y EST ! Félicitation, vous avez le droit à un cookies, enfin si vous parvenez à refermer cette mâchoire tombante d'extase à la vue du paysage environnant.
Face à vous s'étendent d'immenses champs colorés agrémentés de quelques cerisiers dénudé par l'indécence d'un rude hiver. Ils semblent former une couronne autour de l'habituation qui trône sagement en leur centre ; un imposant temple Shinto gardé par deux statues similaire aux ponyta précédemment aperçu. La pierre, d'un noir de jais à l'éclat sans pareil semble être en vérité de l'onyx ayant vêtu les traits de deux puissants Shaofouine au réalisme incomparable. Noblement, elles s'imposent gardienne de ce bâtiment vermeille qui vous domine de toute sa hauteur, contemplant silencieusement l'étendue azurée et ses nuages valsant au-dessus de son toit tout en ancrant ses escaliers fait de pierre blanche au plus profond d'un sol fleurit et fertile.
Cependant, malgré la beauté du décor, quelque chose cloche, et ça, Oda l'a comprit au premier coup d'oeil ; la vie semble avoir déserté ce lieu habituellement si chaleureux. Ni pokémon, ni dresseurs ne s'entraînent, et ça... C'est inquiétant.

Alors, lentement, le colosse ventripotent fait tourner les perles de bois qui enserrent son cou pour venir se saisir d'une des pokéballs pendant sur son torse, il la lance en l'air et en libère un splendide lockpin au regard rubis qui, alerte, hume frénétiquement l'air... Oda aurait-il laissé une tarte aux baies brûler dans four ?

—Je vais voir ce qu'il se passe, restez ici Mademoiselle...

Sérieusement ...? Il vous abandonne ici alors que vos sens de super détective de la mort qui tue pourrait l'aider à éclaircir cette affaire ? Moi je trouve injuste...
D'autant plus que quelques éléments ont peut-être échappés à l'oeil avertit de notre Oda (Yoda 8D) préféré, non ?  ... Mais bon, s'il vous demande de rester gentiment ici, autant l'écouter, non ?

Pride pour Epicode
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Je restais muette en réalité. Non pas que monter cette pente soit particulière épuisant, même après mon voyage (j'étais un minimum entrainée après tout), ce n'était pas non plus à cause du sol particulièrement sinueux et jonchés de pierres tantôt fixes tantôt mouvantes comme pour nous faire sournoisement perdre notre équilibre, mais c'était plus à cause du nom que venait d'humblement me donner celui qui se présentait dors et déjà comme celui qui allait m'aider et m'enseigner. Oda Yakana. Rien que ça... Il n'y avait sans doute pas meilleur que lui dans tout Pleiku en ce qui concernait les pokémons de type Combat et sa légende le précédait de loin ; n'importe quel soldat de Xi a entendu parler de lui, même si il ne connais paf forcément son nom, puisqu'il est l'un des compagnons de voyage de notre champion actuel au regard lubrique, ils faisaient à eux deux une paire de combattants littéralement invincibles et les contes de leurs exploits berçaient les sommeils et les rêves de tous les jeunes soldats. Mais en ce qui me concerne, c'était encore un petit peu plus particulier, puisque c'était Oda Yakana qui avait enseigné à mon père presque tout ce qu'il savait, c'était ses talents, son attention et ses méthodes qui avait amené mon père, mon modèle en toutes choses, à choisir la voie du sabre et à décider de la transmettre aux autres dans son dojo. Je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais j'étais là en face du modèle de mon modèle et je m'en sentais frissonner...
Je me rendis alors compte que, entre mes fautes de courtoisie et d'étiquette et l'explication précipitée de mon problème, je ne m'étais même pas présentée... Décidément, je les enchainaient, et alors, pour combler ce manque et profitant du fait qu'il y avait un blanc dans la présentation de mon maître tandis qu'il allouait un regard intriguant à mon Riolu je lui bredouillais, véritablement intimidée :
_
Je... Je suis véritablement honorée... - et un nouveau mutisme de ma part, mes émotions étaient littéralement en train de me couper le souffle, et comme il avait tout fait pour se présenter avec beaucoup d'humilité il retournait un regard curieux vers moi, attendant jusque que je complète ma pensée - ...Je suis Shira Kujaku, la fille de Sute Kujaku et il m'a énormément parlé de vous...
Même si je ne pouvais pas vraiment voir ses yeux, je compris aux petites pattes d'oie de ses extrémités qu'ils marquaient de la tristesse, la même qu'on pouvait sans doute sentir dans mes mains tremblantes, mes yeux humides ou les trémolos de ma voix, je ne sais pas si j’arriverai un jour à passer au dessus du drame de mon enfance.
_
J'ai été désolé d'apprendre sa mort... Mais il ne tarissait pas d'amour à votre égard ou à celui de votre mère dans les lettres qu'il m'envoyait... Et maintenant que vous me le dites, vous avez exactement les mêmes yeux et le regard expressif.

Les quelques pas qui nous séparaient encore du temple qui était notre destination finale se firent donc dans un silence mélancolique, plongés tous les deux que nous étions dans nos souvenirs et, de cette manière, je ne pouvais que mieux apprécier le décor. "Magnifique" en un mot, exactement emprunt de quiétude, de tranquillité, de sobriété et d’esthétisme ; à la fois comme je l'imaginais et mieux encore que ce que j'espérais. Les cerisiers qui l'entouraient me renvoyaient à des souvenirs heureux, les rares qu'il me restait avant mon entrée à l'armée, et les quatre statues, les deux Ponytas et les deux Shaofouines qui encerclaient l'entrée étaient, une fois encore, magnifiquement sculptées et soignées, avec une qualité de détails qui leurs donnaient presque vie. Mais à l'attitude que pouvait avoir mon sensei, je compris que quelque chose n'allait pas...
Quand il fit sortir un de ses pokémons, un élégant Lockpin aux yeux perçants, je compris que j'avais vu juste et je me tenais prête à le suivre et à l'aider quand il m'intima de rester là... Ne comprenant pas trop pourquoi dans un premier temps, ça lui laissa le temps de prendre quelques pas d'avance sur nous mais, reprenant mes esprits et ma contenance, je m’empressai de le rattraper en trottant avant de lui dire calmement :
_
Sauf votre respect, et même si l'officialité nous manque, il est du devoir du disciple que de protéger son maître !
J'étais convaincue de ce que je disais, et j'étais alors persuadée de pouvoir me rendre utile d'une quelconque façon, je n'envisageait même pas une seconde que j'allais être pour lui plus une gène qu'autre chose...
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Quête

Vous examinez donc attentivement les alentours, soumit à une atmosphère des plus pesantes. Les locaux semblent avoir été marqués par un combat des plus féroces et porte les marques d'un feu ardent. La créature qui mit en déroute les combattants et leurs disciples était visiblement loin d'être un adorable poussifeu... Certains remparts de la bâtisse, en proie aux flammes désormais éteintes, se sont affaissaient et menace de s'écrouler, ruinant ainsi l'architecture pourtant superbe du lieu, néanmoins, cela ne semble pas être ce qui inquiète le plus Oda et son Lockpin...
Car oui, malgré les airs sereins et tranquilles que le Maître des pokémon combat arbore, il est chose aisé de remarquer qu'une lueur anxieuse anime son regard. Se fait-il du souci pour les âmes qui habitaient ce lieu autrefois si chaleureux ? Cela ne fait aucun doute...
Néanmoins cette explication semble partielle et incomplète. Il y a quelque chose d'autre, de plus inquiétant encore, et le moine le sait.
Il vous accorde alors un regard bienveillant comme pour vous rassurer, et gravit les marches du temple dans un mot. Et, c'est en poussant les portes de ce refuge que vous êtes en mesure de saisir la situation.
Une salle totalement dévastée s'offre à vous. Les meubles sont couchés au sol, le parqué brulé par endroit, des marques de griffes recouvres les murs et d'étrange tache poisseuse et vermeille constelle et repeigne le coin ouest de la pièce ; celui qui semble le plus marqué par l'attaque. Mais ça, ce n'est rien en comparaison de l'odeur immonde et infecte qui emplit vos poumons. Un mélange de chair carbonisée, de sang, et de soufre...

Le visage du colosse emplit de bienveillance qui accompagne vos pas se décompose peu à peu, prenant des airs horrifiés qui finissent cependant par tendre vers une colère rare. Il semble tout aussi dévasté que son temple, brisé, mais la colère lui permet de tenir le coup. Néanmoins, avant même qu'il puisse s'adresser à vous, Lockpin se jette sur vous pour vous précipiter au sol, avant même qu'une flamme immense ne vienne vous dévorer toute entière.
L'origine de ce massacre ? La voici.
Dans l'encadrement d'une porte se tiens un immense canidé aux allures infernales. Un démolosse  balafré, borgne, et maculé de sang. Son œil unique, comparable aux flammes agitant les enfers, vous dévisages avec une once de dédain avant de poignarder la créature vous ayant sauvée la vie. Ses crocs se retrousse, ses aboiements se font plus sauvages, courroucé, aliéné, dément et, il attaque.
Ses foulées, rapides et précises, laissent entrevoir une musculature digne des plus grands prédateur que vous ayez un jour connu alors que les multiples balafres recouvrant ses membres indiquent qu'il est familier avec l'art de la Guerre ; ce n'est pas un démolosse sauvage, c'est une arme de destruction menée par l'Homme.

Oda se ressaisit juste à temps pour ordonner à son pokémon de contre attaquer mais, alors que Lockpin s'élance pour affronter le molosse infernal, une masse bien plus imposante encore s'agite derrière les murs, balaye les meubles sur sa route et déboule par une autre porte, se dressant alors au-dessus de votre adorable bouille pour vous hurler à plein poumon son désir de combattre ; un ohmassacre !!!
Q-que ! ... Ouais, finalement, rester dehors était peut-être une bonne idée !
Vous voici prit en sandwich vous et votre maître, et bien que ce dernier ait fait appel à un Chapignon pour vous aider à combattre le Ohmassacre, le danger reste omniprésent... Qu'allez vous faire ?  

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Ne partageant pas l’apparente colère de celui que je considérait déjà comme mon senseï, je n'en étais pas moins dépitée par le spectacle qui s'offrait à nous au fur et à mesure que nous approchions... Les détails qui se révélaient à nous n’étaient pas vraiment plaisants, que ce soit les murs tantôt roussis, tantôt éventrés par des flammes qui laissaient noires et apparentes des poutres qui ne pouvaient plus supporter autre chose que leur propre poids ; les remparts magnifiquement soignés de ce temple avaient drastiquement perdu de leur superbe mais ça n'impliquait visiblement aux yeux du maître qu'une seule chose : la vengeance. En entrant, les meubles renversés, les marques de déflagrations ou ces étranges tâches rouges qui ornaient certains coins de la pièce étaient les marques d'un âpre combat qui ne s'était sans aucun doute pas passée dans les règles habituels des moines, mais le pire c'était sans aucun doute l'odeur... Il y avait bien sur les restes de feu qui nous emplissaient les naines mais le plus tragique étaient celles mélangées du sang et de la chaire carbonisée nous offrait, même sans réussir à voir de corps un âpre constat : les moines qui devaient s'entrainer ici, leurs pokémons peut-être aussi, n'avaient sans doute pas bien finis et, même sans les connaitre aussi bien qu'Oda, je commençais à sentir la colère germer dans mon cœur, je ne pouvais que supposer ce qu'il ressentait lui même qui était si proche d'eux alors, en plus de commencer à être énervée, j'étais aussi beaucoup attristée, autant pour lui que pour les pertes d'aujourd'hui.

Je ne voulais pas rompre le silence, prise dans mes constats et ne voulant pas trahir le recueillement de mon maître mais c'était sans doute trop espérer d'attendre ici la possibilité de commencer nos investigations pour pouvoir désigner un coupable. Le premier à régir, ce fut Riolu, qui se tourna vers l'extérieur avec un air pressant et énervé, je ne comprenais pas alors pour quelle raison mais mes raisonnements suivants m'incitent à penser que s'était ses étranges capacités de perception qui lui permettait de sentir bien avant que je les vois les sentiments forts des personnes proche. Je fut totalement surprise d'être plaquée au sol aussi violemment par Lockpin qui me couvrait de ses oreilles gargantuesque dans un désir de protection mais un de mes yeux arrivait tout de même à percer au travers de sa fourrure, suffisamment pour que je puisse voir mon louveteau se dresser juste à temps entre nous deux, enchevêtrées au sol et l'imposant rayon de flammes qui provenait de cet agresseur, encore mystérieux.
Décidément, j'avais bien fait de travailler avec mon premier pokémon cette attaque Abri qui nous sauvait la mise à tous les trois en nous mettant tous hors de portée du brasier et nous permettait de nous relever toutes les deux avec la lapine géante.

_
Merci pour ton aide Lockpin...
Je commençait seulement à comprendre le guêpier dans lequel je m'étais fourrée, la vue de ce Démolosse aux cicatrices qui n'étaient là qu'une marque de plus de son expérience plutôt que de sa faiblesse, la mise en évidence de son Lance-Flammes qui était beaucoup plus puissant et impressionnant que la normale ou que tout ce que j'avais put constater jusqu'alors. Je ne me souciais pas vraiment de ma propre sécurité pour être honnête, je m'en sortais toujours d'une manière ou d'une autre et je n'avais pas peur des blessures, mais si le guerrier légendaire avait seulement la moitié de la compassion qu'on lui prétendait il chercherait à nous protéger, moi et mes pokémons et, comme j'en avais eu l'exemple sous les yeux pas plus tard que tout à l'heure, ça pouvait l'exposer cruellement, lui ou les pokémons auxquels il pouvait faire appel...
J'allais devoir me démener pour prouver mon utilité, ne serai-ce que ça, mais ce serait sans doute impossible...

Il s'avère que Démolosse n'était pas seul, il était venu avec un  partenaire et pas n'importe lequel, d'un noir de jais avec quelques crocs qui tremblaient, comme pour humer l'air alors qu'il émettait un étrange sifflement, le problème, mon problème, c'était celui de mes souvenirs les plus tragiques. Je ne sais pas si c'était lié au fait de les avoir évoqués un tout petit peu plus tôt avec Oda, mais la première chose à laquelle je pensais devant le corps filiforme et sinueux de cet Ohmassacre ce fut à CE regard !


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J'eus la douloureuse et délicate impression que mon cœur s'arrêtait de battre pendant des secondes qui paraissaient être une éternité, mon Ophiophobie n'était pas un secret, pour moi en tout cas, ça m'était plusieurs fois arrivée de rester figée de terreur face à n'importe quel serpent rien qu'à cause de cette image du meurtre de mes parents qui m'était restée figée en tête, et même de simples images me plongeaient parfois dans un état de stress difficile à décrire, mais là, aujourd'hui, et même si ce n'était pas un Arbok, même si c'était peut-être plus une sangsue qu'un serpent qui s'approchait doucement de nous, je ne pus réprimer ma pulsion de peur intense et irrépressible et je restais figée.
Incapable de bouger.
Incapable de crier.
Riolu s'était concentré sur les gestes de nos adversaires, mais mes propres sentiments devaient alors atteindre des sommets inqualifiables puisqu'il tourna très brusquement sa tête vers moi, comprenant sans peine avant tout le monde que quelque chose n'allait pas, que je n'étais pas comme d'habitude... Je ne lui avais encore jamais parlé de ce défaut dans ma cuirasse, j'aurais dut sans doute, mais c'était assez difficile à évoquer sans que de mauvais images germent dans mon imaginaire, alors il allait devoir l'apprendre à la dure, sur le terrain, et face à la situation la plus délicate que nous n'eûmes jamais connus...

En tout dernier signe de mon impuissance, je laissais échapper de mes doigts tremblant le fourreau de mon sabre qui allait mourir au sol dans un bruit sec et métallique que je devinais plutôt que de l'entendre, tous mes sens étant totalement occultés, depuis mes yeux qui commençaient à pleurer, à mon toucher frissonnant ou à mon ouïe plus sifflante que jamais ; et là, il se passa quelque chose à quoi je ne pouvais pas du tout m'attendre !
Riolu sourit...
Au point que ma surprise apaisa mon esprit troublé sans que je m'en rende compte, il fit quelques pas vers moi avant de m’allouer un regard, sans le moindre mot, toujours ce sourire, juste ce sourire, puis il se retourna pour me montrer son dos et écarter les bras, se posant en véritable protecteur.


Premier pas vers l'accomplissement 644313Rioludfense


Dans son esprit, il n'avait pas la moindre question, pas le moindre doute, et c'était pour lui le moment plus que jamais de me protéger et d'assurer le rôle qu'il s'était lui même choisis depuis sa naissance.
Ses adversaires avaient beau être deux, Ses adversaires avaient beau être évolués, ils n'avaient aujourd’hui pas la moindre chance de le faire fléchir ou de le faire douter. Aujourd'hui, et malgré les apparences en sa défaveur, il serait le pire des adversaires pour eux.
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Quête

A côté de vous se dresse un combat de titan. Lockpin et Démolosse s'affronte avec une violence inouïe capable de faire pâlir les plus grands samouraïs et, si les coups échangés semblent profondément les blesser, aucun d'entre eux n'accepte de courber l'échine. Lockpin possède pourtant l'avantage du type, mais son adversaire semble plus expérimenté, si bien qu'un exæquo pourrait bien conclure ce combat. Lockpin use de tout son talent de combattante pour faire manger la poussière au monstre infernale qui l'affronte, mais ce dernier semble déterminé à la précipiter au sein du Tartare, alors, c'est dans une symphonie de coups et grondement que le conflit se règle.
Cependant, de votre côté, un évènement des plus étranges semble se produire ; Ohmassacre ne daigne bouger, visiblement perturbé par le comportement de votre cher Riolu. Il est vrai qu'il semble plus habitué aux fuites de ses proies qu'à une contre attaques de celles-ci... Mais, rompant court à son hésitation, la Bête s'abat sur votre pokémon combat farouchement protégé par un Chapignon en pleine forme. Ce dernier semble assez surprit par la puissance de votre ami bipède, et ne le couve pas comme un adulte le ferait avec un enfant, mais bel et bien comme deux frères d'armes le ferraient. Il tient visiblement Riolu en haute estime.
Un puissant conflit agite donc les murs autrefois paisible du temple et les menaces de plus en plus, néanmoins, quelque chose cloche.
Quelque chose vous gêne. Un regard court sur votre nuque, glisse sur vos bras, vous désarmes, rode autour de votre Riolu mais... Rien.

Soudain, la colère qui aveuglait votre Maître d'arme semble se dissiper. Quelque chose illumine son regard qu'il promène tout autour de lui, d'un oeil vif et expert. Alors, doucement et avec une douceur retrouvée, il rappelle vocalement Lockpin et vous fait comprendre silencieusement que tout combat, aussi beau et vivace soit-il, ne vous apporterez pas la victoire. En effet, tout autour de vous, tapis dans l'ombre à la manière d'une horde de rattata, des soldats de la Cité de Xi prennent place. Ils sont bien trop nombreux pour rivaliser. Aussi, le Maître préfère rappeler ses pokémons, bien que sa main, appuyée sur sa canne, vous laisse présager qu'il ne renonce pourtant pas totalement à une contre-attaque.

C'est donc d'une voix claire et puissante qu'il s'adresse aux intrus :
Que font les forces armées de Xi en ces lieux ? Bellum est pourtant allié à la Cité, pourquoi tant de violence à l'égard d'un si petit village ?
Ferme là gros tas ! Crache l'une des ombres, farouche. Tu vas sagement rester là, toi et la morveuse, et nous allons...
Brusquement, le démolosse redresse les oreilles et remue doucement la queue, visiblement heureux. Il émet quelques jappements digne des plus fidèles compagnons, et finit par charger en votre direction, vous bousculant presque lors de son passage, pour rejoindre la jeune femme qui gravit doucement les marches du temple.
C'est une femme d'une vingtaine d'année, les cheveux mi-long, cendré, recouvert par un chapeau digne des plus grands corsaires qui s'accroupit devant la Bête Infernale pour lui caresser le poitrail avec vigueur. Néanmoins, à la vue des récentes blessures de son compagnon, cette ombre aux longs manteau noir lève un regard d'un gris saisissant en direction d'Oda et votre personne, avant de laisser échapper un fin soupire.


Premier pas vers l'accomplissement 258883Kiji


Elle montre donc silencieusement les marches, effleure d'un souffle brulant votre nuque avant de se planter à quelques mètres de vous, le buste légèrement incliné en signe de respect. C'est une demoiselle d'une grande beauté, élancée, féline, aérienne mais dont la joue droite est marquée par le coup de ce qui semble être une épée, signe que à l'instar du démolosse, cette jeune femme travaille sans doute dans l'armée. Cependant, rien dans son apparence ou son équipe, si l'on admet que le Ohmassacre et Démolosse lui appartienne, ne semble indiquer qu'elle provienne de Xi. Néanmoins, Oda semble la reconnaître.

Zawasaka ne t'a pas raté, Elaena... C'est une bien vilaine balafre que voilà.
C'est le prix de la rébellion. Une chance pour moi que le Champion ait besoin de mes services, sans quoi j'aurais perdue la tête depuis un bon moment déjà. Hein Bacch' ? Un aboiement farouche vint répondre à cette question, et c'est d'un air plus grave que la demoiselle reprit ; J'ai fais évacuer certains de tes disciples, ceux qui ont coopéré conformément aux ordres du Champion. Les autres...
La Cité n'a rien à reprocher à Bellum, ils n'ont aucun droit sur le village, encore moins sur les habitants, et tu le sais.
Cela fait bien trop de lunes que le Champion attend. Le Grand Argentier a fait son possible lors de vos négociations... Cette annexion aurait pu se faire en douceur Oda.
La politique de Zawasaka nous mènera droit vers la guerre ! Je refuse d'être réduit à l'état d'arme et servir des intérêts aussi futiles et égoïstes que ceux d'un champion aigri ! Tu es parti pour les mêmes raisons Eleana, tu comprend donc mes motivations et ceux de mes frères.
Et c'est pourquoi je te demande de réfléchir ; Cette fois ci il n'y a plus d'entre-deux... Tu es avec Xi, ou contre Xi. Tu obéis, ou tu meurs. Il n'y a plus d’échappatoire, même pour nous. Son regard se tourne alors lentement vers vous comme pour faire une pause, brûlant et saisissant à la fois. Il vous analyse, vous juge, vous perce à jour sans se heurter à la moindre gêne, et semble deviner en tout point votre situation avec une aisance déconcertante, mais, c'est d'une voix douce que la dénommée Elaena semble quérir des informations.Qui es-tu ?


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Les deux combats se passaient bien sous mes yeux, mais pourtant totalement en dehors de mes perceptions. Les deux pokémons qui avaient réussis à atteindre un niveau que je ne soupçonnais pas d'être juste possible, pas concevable, et si la lapine semblait avoir quelques petites attaques qui lui permettait de prendre un certain avantage de type, son niveau était tellement équivalent à celui du molosse infernal qu'un simple mouvement raté, pas assez rapide ou juste moins bien rythmé que la mort pouvait frapper n'importe lequel des deux sans la moindre distinction...
Ohmassacre, de son côté, était peut-être en moins bonne posture puisqu'il se retrouvait pris entre deux adversaires qui, ni l'un i l'autre, n'avaient l'intention de le laisser avancer d'un centimètre. Riolu, parlons en, était impressionnant... Il jetait toute ses forces dans la bataille sans pour autant s'exposer, il gérait, sans la moindre intervention de ma part juste à la perfection ses attaques, ses défenses, et son travail d'équipe avec Chapignon était tel qu'on avait l'impression qu'ils se connaissaient et s'étaient entrainé ensemble depuis des années. Sans rien dire, juste par ses actes, mon pokémon et l'impression qu'il dégageait, son aura presque tangible, avait réussis à me libérer un peu de cette paralysie phobique qui m'entravait. Je ne pouvais toujours pas parler, bouger encore moins, mais au moins j'arrivais à respirer, et je pouvais regarder d'un côté comme de l'autre et donc être un peu plus alerte que ce qui était concevable et considérant mon passé.

Et presque aussi soudainement qu'il avait commencé, voilà que tous ces âpres affrontements prenaient fin et que tous relâchaient la pression quand nous commencions à être encerclés par des ombres encapuchonnées mais armées et, de ci de là, je fut très surprises de reconnaitre les armoiries de Xi. Immédiatement partagée, et à la façon dont Oda attrapait sa canne par l'une de ses poignées, j'eus le réflexe de ramasser mon sabre, pas de le dégainer, mais comme je l'avais fait tomber j'avais juste besoin de la sécurité qu'apportait sa présence entre mes doigts. Un simple soldat se montra insultant à la première remarque de mon senseï, remarque pourtant légitime et relativement bien posée et j'avoue que je fus un peu déçue... Celui là devait faire partie des soldats pour lesquels porter les armes étaient un simple signe de force et d'autorité, nous étions loin d'avoir la même vision, et je dois avouer que si j'en avais l'occasion, un jour où je ne serai pas encerclée, je retrouverai ces yeux noisettes, ces cheveux courts et légèrement bouclés et ce visage sévère que l'on affiche tous le jour de notre première mission sur le terrain en temps que membre de l'armée pour lui exposer ma vérité. J'avais gravé son visage dans ma mémoire, son nom arriverai bientôt.

Mais nous n'étions qu'au début, et celle qui semblait diriger cette troupe s'avança, elle devait aussi être la dresseuse de ces deux pokémons qui nous avaient agressés avant de baisser les armes. Demolosse courra vers elle, je l'esquivais de justesse, mais je ne vous raconte pas le frisson qui me parcourait l'échine et me faisait planter mes ongles dans l'ornement laqué de mon fourreau quand la sangsue aux airs de serpent passa à moins de deux mètres de moi, m’allouant un regard un brin moqueur, comme si elle se nourrissait de ma frayeur.
La conversation s'enclencha entre Oda et cette dénommée Elaena, moi, muette, j'écoutais simplement en essayant de me faire oublier et en combinant la situation que j'avais sous les yeux avec ce que je savais, ce que je supposais et quelques hypothèses supplémentaires. Il était évident que j'étais aujourd’hui face à une annexion de Xi par la force, à des menaces de la part d'un champion que je pensais ami du dirigeant de ce village pourtant et je dois avouer que je voyais ça comme une réaction beaucoup trop excessive aux récents inconvénients avec Venenum, mais contrairement au village des empoisonneurs, celui de Bellum avait toujours été un allié, n'avait jamais - à ma connaissance - fait preuve d'une intention de rébellion et je dois avouer que cette attaque, ces meurtres presque gratuits contre des moines dans des éventualités d'attaques ou pour se prévenir de la puissance des spécialistes des pokémons Combat pouvait même être ce qu'il fallait pour se mettre à dos un village ami...
Je n'avais jamais rencontré le champion avant le dernier mois de Novembre, mais je dois avoué que je me l'étais idéalisé, sa réputation de guerrier légendaire, de maître d'armes et de sabreur l'avait précédé et, en tombant devant un vieillard violent et libidineux je dois avouer que mon idole avait franchis quelques marches de son podium. Aujourd'hui, puisque Elaena semblait être une mercenaire sous les ordres directs de Zawasaka, il venait d'en déchoir complètement... Toute ma cité, toute mon armée était donc tombée si bas ? Les soldats à la réputation mondiale qui faisaient la fierté de nos bous n'étaient donc plus des gardiens de la paix ou de l'entraide entre nation mais bien des moyens de pression et de menace, de simples agent du chaos ?.. Non, je ne devais pas me mettre à généraliser et à trahir mes moindres sentiments de fierté et de patriotisme, je devais être plus haute que ça ou je ne vaudrai pas mieux que les déserteurs au rabais comme Thélos : je pouvais encore essayer de faire changer les choses !
Je ne suis pas folle, j'étais loin d'être au niveau de telles prouesses à cette heure dite, j’aurais besoin d'un entrainement autrement plus difficile que celui qui me faisait miroité des promotions ou impressionnait les examinatrices, j'allais devoir capturer des pokémons plus que par affection, acheter des attaques, faire évoluer les meilleurs pour le meilleur, me trouver des alliés, sans doute autrement plus forts et nombreux que moi, mais aujourd'hui, pour la première fois, j'avais une vision de grandeur, et j'étais persuadée d'en avoir la volonté : je voulais détrôner le champion et reprendre en main tout ce que ma chère cité pouvait offrir.
Ma timidité venait de mourir, ma mâchoire se contractait, j'eus une pensée pour mes parents, pour leurs valeurs et je me dis que je devrais peut-être faire un choix entre trahir leurs souvenir à certains moments clés de ma vie ou, au mieux, à chercher à les adapter à ces situations inextricables. Mes sentiments venaient de gagner en force, et Riolu le sentit en tournant un regard interpelé qui se plongeait dans le mien. Nous partagions nos forces, aujourd'hui nous avions chacun après l'autre fait un pas en avant et nous nous retrouvions plus proches que jamais. Mon voyage à Bellum parlait déjà, même si je n'aurais jamais put penser qu'il tournerait ainsi...

_
Qui es-tu ?
Je dirais bien que la phrase de la jeune femme à mon égard me fit sortir de ma rêverie, mais j'avais réussis à rester parfaitement concentrée malgré le fil acharné et intensif de mes pensées. De ma main droite je rehaussait le pommeau de mon sabre, tapotant de mon index gauche le blason de Xi qui trônait sur ma garde et, d'une voix sereine je lui dis :
_
Soldat Kujaku. Mais je suis en congés, et j'imagine que les officiers supérieurs à qui j'ai parlé avant de voyager jusqu'ici n'étaient pas dans la confidence des Dieux... Mais passons, comme j'imagine que vous n'avez pas d'ordre écrit la part du champion qui me rappelle à la cité, je dirai que je suis à ma place, et d'après le règlement militaire de Xi, il me semble que le dirigeant d'une nation ou d'un fief indépendant a le droit de s'entretenir avec un représentant de l'armée de son choix du moment qu'il est présent pour préparer des pourparlers... Il s'agit d'un article du code d'honneur Xi qui dépends des droits des peuples et je ne pense pas que même le champion soit prêt à passer outre ?..
Je me propose donc d'être cette représentante.

Je ne pensais sincèrement pas qu'un jour tous ces courts de droit et de code qu'on nous rabâchaient à l'école et à l'armée me serviraient, encore moins que j'y ferrai appel pour contrecarrer une intervention militaire de mes propres frères d'armes... Et si mon regard était dirigé droit vers celui d'Elaena, ne s'arrêtant qu'une seule toute petite seconde sur la balafre de sa joue, gardant tout le reste du temps une mimique concentrée et sérieuse, mes paroles n'étaient pas que pour elle, mais bine pour Oda puisque l'air de rien c'était à lui de faire la demande de cette assistance. J'espérais juste qu'il ferait le choix d'écouter ce que je me proposais de lui dire avant de passer à une riposte armée puisque, là, dans cette situation, je ne sais vraiment pas quel camp j'aurais put choisir...
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Quête

Alors, Elaena vous dévisage longuement. Son regard, à l'instar d'une lame des plus aiguisées, se plante en vous afin de vous immobiliser et chercher au plus profond de votre âme l'essence même de votre personne. Finalement, elle détourne son regard pour le poser sur un homme qui se tient non loin d'elle, dans l'encadrement d'une porte soumise aux ténèbres. Ils semblent converser en silence, par le simple biais d'un échange de regard, mais, brutalement, une voix s'élève.

"- AAAHAHAHA ! Non mais elle se prend pour qui là ! C'est les ordres du champion ! Tu n'as pas à remettre en cause la parole de..."

Le regard d'opale qui vous dévisageait quelques instants plutôt se heurte donc au visage dur belliqueux de votre ami. Mais si, vous savez, celui qui insultait Oda-sensei quelques minutes plutôt. Et, mine de rien, cette réprimande silencieuse semble faire tout de suite effet ; l'Homme se ravise et fait taire ses protestations, écumant de colère.
Elaena, elle, finit par vous accorder un petit sourire, comparable à celui que l'on esquisserait face à un défi. Pas provocateur non, loin de là à vrai dire, mais... Il était sincèrement difficile de mettre des intentions derrière ce rictus malicieux qui faisait face.
Alors, elle finit par vous tourner le dos et vous invite d'un vague signe de la main à la suivre jusqu'à l'intérieur d'une pièce fermée où fume deux tasses de thé. Le parquet est souillé par le sang, bien plus qu'à l'entrée du temple à vrai dire, et voit s'éparpiller sur le bois quelques objets brisés, des coffres renversés, et tableaux déchirés. On a visiblement fouillé cette pièce de fond en comble et, à l'expression stupéfaite qu'arbore Eleana, il est clair que certaine part de la mission lui ont été voilés, cependant elle ne dit mot, se contentant de jeter un bref coup d'oeil à l'homme qui ferme la marche.


Premier pas vers l'accomplissement 605586blop


De taille moyenne, le visage à demi camouflé derrière un tissus couleur jais et armée d'un katana posé sur le flanc et d'une étrange griffe métallique sur le poing gauche, il semble faire parti de l'armée de Xi et être haut gradé comme en témoigne l'insigne qu'il porte sur son cœur. Cependant, s'il ne semble pas spécialement agressif aux premiers abords, c'est d'un geste vif et rapide qu'il vient briser le silence qui vous entoure en lançant ses pokéballs en l'air.
Trois pokémons prennent alors place au sein de la pièce. Un braségali vient s'interposer entre vous et la sortie, un feurisson se tient tout près d'Oda et son Lockpin, tandis qu'un Tiamat vient humer avec curiosité les tâches poisseuses et carmine qui constellent la pièce. Bien évidement, si les pokémons ne font preuve d'aucune hostilité envers vous,  il va de soi qu'au moindre claquement de doigt émanant de leur dresseur, ils n'hésiterons pas à attaquer. Alors, peut-être que courber l'échine serait une bonne idée..
Et, comme si la menace n'était déjà pas assez forte, vous finissez par remarquer que ces pokémons ne sont pas les seuls à errer dans la pièce. En plus du Demolosse qui n'a pas quitté sa dresseuse, un Mistigrix mâle aidé par un Magirêve et un Branette font de réguliers allés-retours entre cette pièce et d'autres, chargé de pokéball et petits sacs. Tiens ? On dirait bien un butin...

Ils disposent les trophées de leurs victimes sur la table où repose les deux tasses de thé et les fesses des deux agents de Xi, qui, toujours aussi silencieux, semble inspecter le tout. Cependant, à la vue d'un étrange bracelet, le soldat à la griffe finit par faire voler en éclat le règne de l'absence de parole en demandant à sa collègue ;

- Aucune trace d'une quelconque Braségalite ?
-Non.. Je suis allé fouiller la maison du vieux Takeda mais il n'y avait rien d'intéressant, à première vue. Il était tout sauf coopératif et je n'ai pas eu le temps de creuser d'avantage car on m'a apprit que Oda était de retour au temple et donc j'ai dû délaisser cette partie de la mission... Mais bon, je vais y retourner avec Bacch', il est persuasif et son flair est imparable donc je vais finir par trouver des gemmes. Hein mon coeur ?

Le démolosse poussa alors un jappement à faire froid dans le dos, visiblement heureux, comme pour répondre à cette main qui venait lui gratter vigoureusement le dos. Cependant, cette joie fut de courte durée car le Lockpin de Oda commençait à s'agiter. Oui, mine de rien être enfermée dans une pièce empestant le sang, la mort et la cigarette, en proie à une angoisse étouffante, n'était pas la situation la plus agréable qui soit. Alors, c'est un sourire ouvertement provocateur aux lèvres que l'Homme en noir s'adressa directement à vous.

-Nous allons laisser tomber tes réclamions Miss l'avocate d'accord ? Tu n'es pas en droit de représenter qui que ce soit, sache le. Tu es sur la cordelette poupée. Tu traînes avec des déserteurs, tu prends la défense de traitre... C'est pas forcément glorieux pour ta carrière au sein de l'armée, tu en es consciente ? Bref. Tu as des infos qui nous intéressent alors tu vas être bien docile et répondre à nos questions, d'accord ? Tu as été en contact avec le déserteur Aeterna Thelos et vous avez échangés des informations relatives au village de Venenum. Quelles sont elles ?

Son regard, d'un ébène profond et malveillant ne vous lâche désormais plus, s’immisçant  à la manière d'un serpent au fin fond de votre esprit comme pour faire voler en éclat toute votre assurance tandis que la mercenaire qui l'accompagne, curieuse, fouine sans réelle gêne dans les papiers et pokéball qui s'offre à elle tout en sirotant tranquillement son thé.

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Mon estime pour cette expédition militaire réduisait comme peau de chagrin, que ce soit quand on m'invita dans cette pièce où l'odeur du sang et l'étendue du massacre n'en était que plus grande, où toute cette expédition semblait se transformer en un pillage en règle tout à fait en dehors des droits des peuples, mais le pire, c'était ça, cette menace à peine voilée que m délivrait celui qui, à mes yeux, semblait être le plus gradé des soldats que j'avais put voir jusqu'ici aujourd'hui, bien au dessus de moi mais sans aucune, mais sans aucun respect pour les fondements inaliénables qui faisaient la force de la cité depuis des millénaires, et qui, en plus, tentait de me mettre la pression. Je penchais la tête légèrement sur le côté, comme si je ne comprenais pas où il voulait en venir, alors qu'en réalité c'était plus que je ne comprenais plutôt pas ce qui avait tellement put changer dans la plus belle cité du monde pour que sa plus grande fierté, son armée, dépérisse à ce point.
_
Je ne voudrai pas que vous preniez cela pour un manque de respect, officier, mais vous devriez réviser vos informations.
Mon seul lien avec le déserteur est de l'avoir capturé quand il est revenu vers la cité, et il ne me semble pas que je fréquente de traitres puisque monsieur Yakana ici présent n'as toujours fait part d'aucune réponse engageant Bellum dans un quelconque conflit... Et pour ce qui est de ma carrière... disons simplement que je ne courberai pas l'échine pour pouvoir progresser, je ne renierai pas mes valeurs.

Petit à petit, face à toutes mes désillusions successives, ma colère commençait à monter, mais mon expression restait neutre, placide. Je n'arrivais pas à percer les intentions cachées de ces spécialistes de la duperie masqués derrières leurs tissus noirs ou leurs sourires intrigants, alors je ne leur livrerait plus d'informations que celles qu’ils semblaient déjà avoir... Dieu sait comment ils avaient put remonter ainsi dans mon histoire...
_
Et ce qui concerne les informations minimalistes que je pourrais avoir, demandez donc à vos "chefs" - dis-je en faisant le signe des guillemets avec les doigts d'une main, l'autre étant toujours autour de ma garde autant en signe de déférence que pour me protéger si toute cette histoire devenait plus belliqueuse encore - ...ce sont eux qui m'ont demandé de les garder secrète.
Mais je ne voulais pas être ici que pour répondre à des voleurs doublés d'assassins alors, toujours en maintenant le protocole pour que rien ne puisse jouer en la défaveur de notre sécurité, surtout celle de Oda en réalité puisque ma survie était, en un instant, devenue tout ce qu'il y a de plus optionnel.
_
Mais comme il me sera sans aucun doute demandé de le mettre dans un rapport de témoignage quelconque, puis-je connaître votre nom officier, s'il vous plait ?
A sa manière de se tenir, ou tout simplement d'être, de paraître ou de parler, j'aurais presque juré que cette personne ne faisait pas partie de l'armée officielle, elle devait être un genre d'espion ou encore pire, un assassin qui aurait gagné ses galons dans le sang... En tant que protecteur de l'information, j'imagine qu'il ne me livrerait pas son nom aussi facilement, mais ce que je voulais c'était juste le provoquer, essayer de chercher le défaut dans leurs cuirasses à celui ci ou à cette autre buveuse de thé pour que nous ne restions pas éternellement les dindons de cette monumentale farce.
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A vos mots, le visage du soldat prend un air sauvage et impitoyable. Il ne semble apprécier que peu la nature de vos interventions et le caractère dissidents que prend votre comportement. Alors, sautant à terre pour vous approcher dans une démarche digne des plus grands Arbok, lente, impressionnante et tout sauf rassurante, le soldat se plante à quelque centimètre de vous. Son regard, d'un noir d'encre profond et malveillant vous nargue ouvertement et semble provoquer votre arme.
Alors, c'est d'un mouvement lent et calculé qu'il effleure votre visage pour glisser ces quelques mots à votre oreille ;
-Il est chose aisé de trouver excuse au conflit. Penses-tu réellements que nous ignorons la docilité de Bellum quant à la politique de Xi ? Ne soit pas sotte, poupée. Si nous faisons ça, c'est que Bellum contient un savoir auquel nous n'avons pas accès, des techniques qui pourraient nous être utile en temps de guerre, des objets qui pourraient nous assurer la victoire. Nous faisons passer la collectivité au-dessus des minorités, aussi cruelle soit cette triste vérité. Par conséquent, je te conseille de ne pas jouer à la plus maligne avec moi, je ne suis pas idiot et je doute que tu le sois. Aussi, évite de me faire perdre un temps précieux."

Ses griffes, postées tout prêt de votre poitrine tout au long de ce discourt semblaient vouloir vous dissuader tout écart de conduite, aussi justifié soit-il, d'avoir lieux. Et, c'est l'oeil railleur qu'il se recula et qu'il posa son regard sur Oda, toujours aussi silencieux.
Le moine semblait avoir saisi les intentions du soldat, et ce à peine le pied posé dans cet abattoir, car après tout, personne hormis cette minuscule assemblée ne pourrait être véritablement témoin d'une exécution parfaitement menée. Derrière cet espace clos, la vérité était aisément étouffée par le mensonge, et une excuse pourrait facilement balayer la mort d'une soldate un peu trop rebelle et d'un moine dissident.


-"Que dites vous de ça ? Une jeune soldate, corrompue par un paria retranché à Bellum, tente de tuer ses supérieurs lors de négociation pour l'annexion du village. Mais, dans un geste in-extrémis, le leader de la mission défend courageusement ses troupes et met fin à cette rébellion. Ca ferait bien dans un journal, non ? Elaena ? "

Cependant, la demoiselle ne disait mot, la main glissant tendrement sur le crâne de son Mistigrix. Démolosse, habituellement couché à ses pieds n'était plus là, comme Magirêve et Branette d'ailleurs. Cependant, le soldat masqué n'y prêta aucune attention, saisit par ce silence inhabituel.
Il leva un sourcil et la demoiselle esquissa un sourire amusé. Elle n'avait pas bougé et se tenait toujours sur sa table, les jambes croisées et un stylo dans sa main gauche, cependant une lueur nouvelle animait son regard et valsait à la manière d'un funécire derrière son intense pupille.

-Aucune idée, tu sais j'ai toujours préféré naviguer sur les océans que me plonger dans les romans. Moi et la fibre littéraire hein.."
-"C'est vrai que je ne dois rien attendre d'un pirate... Tu n'es bonne qu'à obéir, dégager la vermine et piller les richesses. Enfin bref.. Où en étais-je ..?"
-On était les gentils et qu'on faisait ça pour épargner les souffrances du peuple de Xi, et ce, en pillant Bellum parce qu'ils avaient des pokémons puissants et bien entraînés, et qu'ils s'y connaissaient en Méga-évolitions.
-C'est vrai... Tu suis bien en fait."
-Un discourt aussi sensé ne pouvait que captiver mon attention et puis, je suis pleine de surprise Tsume. Du coup, soldat Kujaku, si vous nous répondiez ? Mmh ?"

La voix de la demoiselle s'était faite plus claire et assurée, animée par un certain dynamisme qu'elle n'avait pas eu jusque là, et, alors que Oda semblait rechercher furtivement quelque chose au travers de la pièce, un sourire grandissait sur les lèvres du pirate et ce, malgré la mauvaise humeur apparente du dénommé Tsume qui réitérait sa question quant aux informations sur Vénénum.

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Mon opération avait, pour le moment, parfaitement réussie. Mon objectif était d'essayer d'en apprendre un maximum sur ces deux personnes qui s'imposaient comme les pires ennemis que l'on pourrait trouver ici, et au final, mes petites provocations gentillettes avaient juste suffit à faire sortir ce mauvais officier de ses gonds et il me livrait bien plus de choses que ce qu'il aurait sans doute voulu si il avait été un peu plus réfléchis.
"Facile à provoquer, facile à berner" comme on dit et dès qu'il se rendit compte que la menace orale n'avait pas plus d'effet que ça, il comptait passer à la menace physique, s'approchant au plus prêt poru tenter de me provoquer et de me faire sortir de mes propres gonds, en vain évidement, il ne gagnait pour lui qu'un regard vide, ne cillant en aucun cas au point qu'il aurait put être provocateur si il n'avait pas été aussi neutre... Je sentais son souffle sur ma joue, le froid de sa lame à quelques centimètres seulement de ma poitrine quand il s'était penché en avant et qu'il se ventait de ne pas être idiot alors que, en réalité, il se contentait de courir dans mon jeu. A cette distance, comme je m'étais préparée depuis quelques minutes déjà, je pouvais le priver d'un ou deux de ses membres avant même que son fil de lame ne puisse mordre ma chaire, si il lui en resterait seulement la force, mais ce ne serait là qu'une maigre évacuation de mon agressivité et de mon énervement puisqu'il me faudrait ensuite compter avec sa partenaire, tous ces pokémons dispersés à droite à gauche et la cohorte de soldats en poste dehors... Autant me contenir, continuer de l'écouter se vanter de sa pseudo force et de son intelligence relative et de continuer à glaner les informations qui me permettraient de le détruire en bonne et due forme plutôt que de simplement le combattre.

Les deux dirigeants de cette escouade se mirent alors à jouer leur petit numéro de duettistes, toujours dans le but de se montrer plus impressionnant encore et prétendant qu'ils pouvaient me tuer et que ces informations qu'ils convoitaient tant n'étaient pas aussi précieuses que ma vie, mais ça me permettait surtout d'accumuler les autres informations. Une fonction par ci, même si je la suspectais déjà d'être mercenaire à cause de son manque de grade, Elaena s révélait donc être une pirate, ou encore un nom par là, Tsume, celui ci resterait gravé dans ma mémoire jusqu'à ce que j'ai les moyens de lui faire payer les exactions supposées qu'il avait commis ici et son manque de morale, mais je saisissais aussi deux autres choses, plus discrètes, moins évidentes, et j'étais heureuse que mes capacités d'observation soient intactes sans quoi je les auraient peut-être laissées filer...
Premièrement, le ton et l'attitude d'Elaena avaient changées, je ne sais pas si c'était dut à l’absence mystérieuse de son fier Démolosse, à la façon dont elle se tenait ou bien si son ton amusé avait quelque chose à voir dans tout ça, mais le fait que, au final, ce soit elle qui me relance me laissait penser qu'elle avait peut-être vu dans ce que je cherchais à faire... Mais alors si elle ne me vendait pas à son partenaire, c'était qu'elle aussi attendait de voir quelque chose, et je devais essayer de lire entre les lignes pour comprendre de quoi il pouvait bien s'agir. Deuxièmement, Oda, de son côté, semblait chercher du regard quelque chose dans cette pièce retournée, et alors je devais essayer de concentrer sur moi l'attention des deux autres pour lui laisser le temps de poursuivre ce qui devait le tracasser puisqu'il prenait le risque de le faire dans une telle situation. Je parlerais donc, toujours aussi calme et placide :
_
Désolée, officier Tsume, je ne voulais pas paraitre importune, seul comptait à mes yeux le respect du code de l'armée, loin de moi l'idée de vous traiter d'idiot évidement, ce ne serait pas rester à ma place...
Mais justement, vous mettez l'accent sur quelque chose d'important... Je ne suis qu'une simple soldat, sans capacité décisionnaire, sans talent particulier, sans importance et donc, quand quelqu'un d'important - un champion par exemple - me demande de garder un secret, je ne peut pas me permettre de le vendre à la première anicroche... Surtout que bon, c'est plus un secret gênant qu'un véritable problème de sécurité nationale... Comme semble le représenter ses machiavéliques moines...

Cette fois ci, par contre, comme je voulais me montrer un brin plus provocatrice histoire de garder l'attention des deux guerriers ennemis et laisser un maximum de temps et de sécurité à Oda pendant qu'il satisfaisait sa curiosité un brin trop apparente, alors je devais rester plus sur mes gardes, je ne serai pas à l'abri de me prendre un coup de la part d'un gradé prêt à tout pour satisfaire son envie de réponse ; le tout était de savoir s'en défendre si c'était un coup armé ou létal, et de le laisser passer pour le faire croire à son apparente domination si ce n'était qu'une blessure superficielle...
Le tout en gardant un œil sur Eleana et ses réactions, une joute verbale bien plus difficile que tous les combats de pokémon que j'aurais put livrer, n'en doutons pas.
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Quête

Ecumant de colère, l'oeil sauvage comparable à celui d'une bête enragée, l'officier vous affronte d'un air sévère la main posé sur son katana. Vous étriper semblerait être activité qui le passionnerait, hélas quelque chose semble le museler et l'étreindre. Oui, la présence posté derrière lui, assise sur sa table, semble avoir reprit du poil de la bête et projette une ombre peu rassurante à ses yeux sur ce petit trio que vous formez, vous, votre sensei et votre némésis préféré (je sais que tu l'aimes au fond de toi, ne cherche pas). Cependant, à l'évocation du problème que pose les moines à la cité de Xi, Tsume affiche une expression peu rassurante avant d'éclater de rire, oubliant ainsi la jolie Elaena et son Mistigrix mâle.
Il se rapproche donc doucement d'Oda qui, visiblement plus calme, prête nullement attention aux provocations du jeune officier. Il affiche même un air emplit de quiétude qui ne ressemble en rien aux expressions précédemment arboré. Non, quelque chose se trame, et ni vous, ni votre némésis semblaient comprendre ce qui se joue sous vos yeux. Chose qu ce dernier semble que peu apprécier.

-"Vous vous foutez de moi c'est ça ?!! Il faut que je fasse des exemples pour me faire respecter ?!!"

... La patience n'est pas son fort on dirait... Alors, rodant à la manière d'un vicieux arbok autour de votre sensei, le soldat dégaine son arme et menace le moine, un sourire perfide aux lèvres. Et, brutalement, la lame vient percer ventre de l'homme drapé d'orange qui se tenait jusqu'à présent tranquille.
Lockpin, vive comme l'éclair tente de parer le coup mais il est trop tard, Tiamat se saisit avec force de l'une de ses pattes pour l'envoyer brutalement s'écraser contre une commode non loin de là. Alors, Chapignon réagit. Il charge directement le soldat qui lui fait face, furieux, et tente de lui assener un coup violent qui est sévèrement réprimandé par les flammes de Feurisson. Alors, c'est vers lui que la plante dirige ses attaques, vainement. Les flammes lui dévore la peau bien avant qu'il ne puisse atteindre sa cible...
Alors, Lockpin se redresse dignement, dissimulant avec perfection la douleur et la rage qui l'envahisse peu à peu. Elle doit rester maître d'elle même pour frapper avec le plus de précision possible et agir correctement, et elle le sait parfaitement... Sa contre attaque est donc parfaitement menée ; puissante, rapide, et centrée sur des attaques de type combat pour prendre l'avantage de type sur ces crocs meurtriers qui tente de lui arracher quelques membres.
Cependant, c'est une force incommensurable qui vient balayer ces attaques menée de tous les fronts ; Le Mistigrix de Eleana, sagement assis sur ses cuisses croisées de sa dresseuse, se tient là, les oreilles dressées et fait clairement comprendre à tous les protagonistes qu'aux moindres faux pas, il les séparera de nouveau, voir pire. Les Mistigrix sont souvent plus puissant que l'on ne veut l'admettre, et celui là en particulier semble tout aussi bien entraîné que le démolosse de sa dresseuse.

Alors, Oda serre les dents mais ne fléchit pas, rappelant doucement ses pokémon auprès de lui afin de les calmer et Tsume vient faire de même, frustré. Il devient clair qu'à partir de ce moment il ne ferra plus dans la dentelle. Et, alors qu'il recommence à rugir, clamant que le moine ne lui était d'aucune importance et qu'il vaudrait mieux pour vous de lui livrer les informations sans quoi votre modèle périrait, la voix mélodieuse du pirate tapis non loin de là balaye le brouhaha au profit d'une quiétude toute particulière.

-"Tsume, voyons, tu es plus intelligent que ça. Le champion serait furieux si tu osais priver Yakana de sa vie, et puis imagine la gloire que tu pourrais tirer des informations qu'il t'apporterait vivant. Tu deviendrais Tsume Daishi, le Grand Tsume Daishi. Celui qui aurait soumi Bellum et son leader. Xi scanderait ton nom à la manière des plus grands héros.. Tu serais promus... Songe y. "

L'homme en noir semble réfléchir à ces propos plus qu'alléchant, et pourtant, quelque chose l'arrache violemment à ses rêves pour agiter son esprit avec véhémence, comme les flashs d'un panneau de signalisation prévenant d'un danger. Il tourne la tête et observe avec attention les alentours,  profondément interloqué par le manque de pokémon autour d'eux ;  Braségali et Démolosse ne sont plus là, tout comme les spectres qui ramenaient les trophées arrachés aux moines quelques minutes plus tôt. Alors, animé par une méfiance sans borne l'officier défit de son katana la gorge offerte de son allier du jours qui, feignant au premier abord la surprise, finit par tendre d'une main assurée une étrange pierre noire, étrangement similaire aux statues trouvée devant le temple qui semble pourtant émerveiller le soldat de tout son être.

-"C'est une... J'ai toujours pensée qu'elles étaient parfaitement sphériques..."
"Parce qu'en général on les taillent et les façonnent.. Ici, c'est une typhlosite brute. Branette et Magirêve me l'ont apportée et j'ai pensée que ça t'intéresserait. Je ne souhaitais pas t'importuner dans une telle situation, par conséquent j'ai pris la liberté d'envoyer Bacchante et Braségali aider Magirêve et Branette à fouiller les biens confisqués. "
-"Excellent. Nous allons pouvoir repartir la tête haute et redorer le blason de cette compagnie"
"Nous ne l'avons pas déjà fait, en massacrant des moines et pillant leurs richesses ?!"

Cette intonation.
Tsume se retourna de nouveau en direction d'Elaena et sembla chercher au fin fond de ses prunelles... Une once de rébellion peut-être... Mais à vrai dire, chaque traits constituant son visage, chacune des expressions se nichant sur sa peau balafrée, chaque lueur animant son regard criaient la dissidence. Alors, Tsume comprit.

"Où est ton maudit démolosse ?!! Repond traitresse ! GARDES !!!

Cependant, si on s'agita derrière la porte, s'il y eut quelques murmures, voire rires, personne n'ouvrit la porte ; Tsume Daishi était connu pour son caractère belliqueux et méfiant à souhait, et, à force de crier au Démolosse, plus personne ne l'écoutait... Enfin, l'un des soldats poussa tout de même la porte afin de vérifier que tout allait bien.
Eleana, sagement assise sur sa table, désarmée et faussement surprise observait la lame qui menaçait sa gorge. Elle lança un regard au nouveau venu et glissa d'une voix douce qu'il serait préférable d'apporter des bandages à Oda-sama sans quoi il se viderait de son sang avant même avoir posé le pied dans la cité et ça, le Champion ne le supporterait pas. Alors, le jeune soldat s'exécuta à vive allure et referma la porte, légèrement craintif.

Il y avait quelque chose dans le regard de ce pirate qui inspirait le respect mais aussi la crainte... Car oui, elle avait tout des plus grands leader, mais la question de son affiliation restait en suspend. Était-elle une allié ou une ennemie...?
Quoi qu'il en soit, elle avait obtenue des bandages pour votre cher sensei, et ça, c'était relativement utile car ce dernier se vidait lentement de son sang, la main fermement appuyée sur sa plaie comme pour stopper l'hémorragie qui maculait peu à peu le parquet déjà souillé par le sang séché des précédentes victimes de celui qui vous servira sans doute prochainement comme tapis...

Tsume sembla donc se raviser en comprenant qu'il n'était désormais plus celui qui tenait les rênes de l'expédition, et qu'il n'avait en vérité jamais été le leader de tout ceci. Il serra les dents et referma sa puissante poigne autour de son katana mais finit par l'abaissait docilement lorsqu'il croisa le regard de fer qui l'affrontait.
Il était tombé dans un piège, et il comprenait que toute son équipe était sans doute faite comme des rattata, piégé par les vicieux crocs de ce pirate et ses paroles mielleuses ; elle ne travaillait surement pas pour Xi ou pour le champion, c'était à présent certain.
Alors, lentement la demoiselle aux cheveux d'opale approcha du duo que vous formez avec votre sensei et inspecte sa plaie comme pour jauger son état, mais elle finit par s'en désintéresser bien assez vite, signe que cela n'est pas si grave que ça. Ou qu'elle ne peu rien pour le sauver... Elle vous contourne donc tous les trois, vous observe lentement, songeuse, et finit par se glisser derrière vous. Alors, doucement, un soupire brulant effleure votre oreille alors qu'un menton vint trouver appui sur votre épaule sans se heurter à une quelconque gêne.
Elaena se tient là, juste derrière vous, mais ce n'est pas votre adorable bouille que son regard défi, non, c'est celui de Tsume...

Tu diffères des chiens postés derrière cette porte jeune fille... Tu ne te contente pas d'obéir aux ordres soumis à l'injustice, tu as des idéaux... Alors je te propose un marché ; je vous fais gentiment sortir de là, toi et Oda, en échange d'un petit coup de main qui te fera sans doute sortir des frontières de Xi, pour le moment. Mais quoi qu'il en soit, au vu de tes orientations politique, il est clair que tu ne feras pas long feu sous le régime de l'actuel champion... Cela sera une bonne excuse pour sauver ta vie et en apprendre un peu plus sur les autres régions. Et puis, rien ne t'empêchera de revenir ici, et qui sait, prendre la tête de l'armée... Mmh ? Il te suffira simplement de te débarrasser de quelques éléments gênants, comme ce cher Tsume... Qu'en dis tu ? Tu es de la partie ?


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La lame maintenant au clair, j'étais tout à fait persuadée que cet officier n'avait pas été promus pour son intelligence et ses compétences de discernement. En une seule petite conversation, il avait marché dans tous mes pièges, sans la moindre exception et ce même ci, visiblement, sa colère allait bien le pousser à frapper quelqu'un - ça je m'y attendais - mais que ce quelqu'un ne serait pas moi... Je lançais un regard apathique et consterné à Oda qui allait subir les pots cassés de mes tentatives de provocation et, quand le sabre mordit sa chère et qu'il dut mettre genou à terre, les doigts crispés sur sa plaie sanguinolente et que ses deux pokémons, au clairs eux aussi, se lançaient dans une vendetta chacun contre les représentants de l'équipe de Tsume, Tsume Daishi même puisque je pouvais maintenant j'avais son non complait, moi je restais inerte, à trembler dans un curieux mélange de rage contenue et de déception, pour ce coup j'aurais tellement aimée être seule, moi qui me vantait que les disciples devaient protéger leurs maîtres, je venais presque de le mettre au pilori... Si sa blessure était grave, pire si elle était mortelle ma compassion ne s'en relèverai sans doute jamais, et je n'avais alors qu'une seule envie : tomber sur le corps étendu par terre d'Oda qui avait tout de même eu la force de rappeler ses pokémons auprès de lui et lui procurer au plus vite les soins qu'il méritait, mais je n'en avait pas encore la possibilité, et ma compassion pouvait encore être le dernier aiguillon qui piquerait au vif l'attention de Tsume et l'inciter à achever le maître d'armes.

Je restais donc là à attendre, et si j'étais plus perturbée et bien moins concentrée qu'avant sur les détails, je n'avais pas de mal à suivre la conversation, même si je n'en avais pas tout à fait le sens...
Cette fois il parlait de "Typhlosite", après la "Braségalite" de tout à l'heure, et Tsume semblait prendre ce petit caillou pour un genre de plaque d'évolution... Est-ce que la Mega-Evolution était un véritable terme, et pas juste une exagération enfantine pour une évolution de dernier stade qui changeait le type des pokémons comme je l'avais supposé tout à l'heure ? Visiblement en tout cas, c'était pour ça que la compagnie de soldats était là, ce devait être suffisamment important aux yeux de certaines personnes pour justifier des pillages et des meurtres de personnes, pourtant alliées jusqu'à aujourd’hui.
Je devrai faire l'effort de découvrir de quoi il s'agissait mais plus tard, puisque maintenant je me devais d'assister, toujours aussi muette et contenue, à un nouveau rebondissement.
Malgré son manque de raisonnement évident, Tsume avait enfin compris que quelque chose n'allait pas avec Elaena, avec la disparition de ses pokémons tour à tour et avec son attitude juste un petit peu provocante. Il lui appliquait son sabre sur la gorge en appelant ses renforts mais il venait de se retrouver seul, dépossédé de son verbe et de sa puissance quand le soldat le snobant totalement pour ne répondre qu'aux ordres d'un simple mercenaire...

Pour moi, c'était le moment où jamais, et comme la santé d'Oda semblait un petit peu concerner ce nouveau chef, je laissais rapidement et un brin brutalement tomber mon sac à côté du colosse gentil pour commencer à en sortir les quelques remèdes que je pouvais avoir en lui glissant des excuses contrites.
_
Je suis désolée que ça se soit passé ainsi... J'aurais préféré que ce soit moi...
Tout en parlant, j'essayais de diagnostiquer la gravité de la blessure et, j'avais de quoi me rassurer. Si ça restait une blessure à l'arme blanche assez grave, elle n'avait pas touché de point vital et si elle était sans nul doute douloureuse, aujourd'hui et dans les jours à venir, elle ne devait pas être mortelle. J'avais ramassé pas plus tard qu'hier, alors que je chassais, des plantes aux propriétés curatives, leur sève assez épaisse pouvait contrer les infections, et je savais d'expérience qu'on en faisait même des pommades. En l’absence de mortier et de pilon, je me contentais de mâcher les feuilles amères entre mes dents pour n'en sortir que l'essentiel et j’appliquais le baume de bric et de brocs sur la blessure.
C'est le moment où, par surprise, la tête d'Elaena se posa sur mon épaule, pas tant pour regarder ce que je faisais mais plus pour être aux premières loges de ma réaction à la demande qu'elle s’apprêtait à me faire. Je ne sais pas si c'était à cause de mes convictions que je lui avais tapé dans l’œil mais en tout cas, elle semblait vouloir m'autoriser des faveurs de sécurité en échange d'un service qui, déjà, avait des chances de me ranger au rang de déserteur, comme Thélos... Je dois avouer que l'idée de pouvoir mettre Oda en sécurité, surtout maintenant qu'il était blessé était séduisante, mais à bien y réfléchir, ce serait reculer pour mieux sauter puisque je ne connaissais pas encore les plans de cette mystérieuse pirate et le sort de Bellum tout entier me concernait au moins autant que celui du guerrier légendaire alors :
_
Et si je reviens demain, et que je réussis à prendre la tête de l'armée, je ne serai qu'une déserteur qui mettrait en place une nouvelle dictature pour ma cité... J'ai beau être une traditionaliste, quelqu'un qui ne cautionnera jamais les actes de certains officiers comme Tsume, je ne suis pas du genre à tourner le dos à mon devoir ou à mes convictions, ça vous l'avez compris. Je vais rentrer à Xi, c'est chez moi, et je laisserai les gens penser ce qu'ils veulent, je les laisserai me mettre des bâtons dans les roues, je ne court de toute façon ni après l'argent, ni après les promotions, ni après la gloire. Les gens penseront ce qu'ils veulent, moi aussi, et je ferai mon possible pour faire changer les choses de l'intérieur... Et protéger ceux qui ont besoin de l'être...
Mes convictions étaient exprimées maintenant, elles étaient claires pour tout le monde, et c'était un petit peu comme ci, même pour moi, je venais de m'engager sous les yeux de mercenaires, d'officiers et de modèles mais surtout sous les yeux de mon pokémon qui devait un petit peu mieux comprendre mes émotions de tout à l'heure.
Nos regards se croisaient, maintenant que, tout en parlant, j'avais put finir le bandage d'Oda, et là je fus soulagé de voir son sourire qui m'exprimait tout son soutien. J'avais compris tout à l'heure que seule je n'arriverai de toute façon à rien, j'avais besoin de lui, plus que jamais et si il n'avait pas été d'accord avec tous ces plans et ces projets, j'aurais peut-être changé d'avis...
Mais malgré tut ça, rien n'était finis, et me redressant, je me tournais maintenant vers Tsume et ses deux pokémons restants, j'imagine que lui n'avait pas la moindre intention d'en rester là, et si j'avais fait le choix de garder ma fidélité à Xi, ce n'était pas pour lui qui n'était à mes yeux qu'un modèle de la dépression des soldats, autrefois nobles, qui faisaient notre fierté. il ne ferait peut-être pas dans le détail, surtout qu'il ne devait pas trop m'apprécier non plus, et je devais me tenir hors de danger au moins autant qu'Oda qui aurait du mal à se défendre dans ces conditions.
Je sortais donc ma pokéball.
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Quête

Les longes mèches opaline de celle qui aurait pu devenir votre allié esquissent un mouvement las et glisse le long de votre cou à la manière d'un chaglam qui viendrait vous faire du charme pour vous soudoyer. Hélas, si votre refus arrache un petit rire cristallin aux lèvres de la mercenaire, cette dernière profite de vos soins envers votre sensei pour vous déposséder de votre arme et se reculer de quelques pas. Son regard de fer se heurte à la lame, examine quelques instants le pommeau avant de la reposer derrière vous et d'enjamber Oda.

"Dommage... Mais je comprends. Je te souhaite donc de réussir, sincèrement. Cette région en a bien besoin..."

Et, c'est alors qu'elle semble bien trop arrogante pour maintenir sa garde que Tsume décide de frapper. Il s'élance avec une rapidité rare sur elle mais, c'est avec élégance qu'elle esquive l'attaque en esquissant quelques pas sur le côté et lui assenant un petit coup de pied pour le contraindre à chuter.
Et, alors qu'elle dégaine sa propre arme couchée sur son flanc gauche, Tsume se redresse et se jette sur elle avec une haine tout sauf dissimulée. Il semble devenu littéralement fou de rage et tente de faire payer à cette traitresse sa rébellion. Elaena, elle, pare chacun de ses coups avec aisance et arrogance. Alors, les pokémons s'en mêlent... Tiamat et Feurisson se jette sur Mistigrix qui, farouche, les contraint à rejoindre le mur, à une vitesse folle.
Si vous ne bougez pas, vous risquez de vous manger un coup, c'est certain et Oda ne manque pas de vous le signaler. Il se redresse donc lentement, tremblant légèrement du haut de sa grande taille, soumit au début de ce qui semble être une anémie, et vos désigne du regard un petit passage dérobé, là, dissimulé derrière des meubles renversés.
Le passage est étroit, certes, mais vous pouvez vous y faufiler aisément. Aussi, le moine vous contraint à vous y glisser à demi avant de vous accorder un sourire d'une extrême bienveillance.

Dehors, des grondements retentissent. Des cris, des attaques à l'arme blanches, des déflagrations de puissances se font entendre... On dirait bien que les partisans de Tsume se sont réveillés... Fuir par la porte d'entrée serait du suicide...
Oda, lui, semble mal en point, et si votre remède permet de stopper temporaire des saignements il est clair que votre Maître ne passera pas par cette sortie là... Vous devrez donc vous débrouiller seule sur ce coup là.
Alors, c'est une grimace douloureuse aux lèvres qu'il se saisit de la dernière pokéball accroché à son collier de bois et qu'il la dépose délicatement dans votre main.



-Tu es quelqu'un de bien Shira, sache le. Xi a besoin de personne de cette trempe pour la diriger... Alors s'il te plait, évites pour le moment les ennuis et fuis. Un jour, tu deviendras une grande dresseuse, je le ressens et j'en suis certain. Tu chasseras l'ombre qui entoure notre armée, et tu la guidera à la manière des plus grand leader... Comme aurait pu le faire ton père... Chapignon et Meditikka vont t'accompagner et te protéger. Ce tunnel débouchera dehors, vas tout droit, toujours, tout droit... Fuis.

Sur ces mots, il vous pousse suffisamment pour que vous puissiez rentrer dans ce petit couloir où il faudrait progresser à quatre pattes, mais, au moment de bloquer l'entrée pour empêcher vos adversaires de mettre la main sur vous,votre sang se glace. Là, à quelques mètres de Oda git Mistigrix, salement amoché. Elaena, elle, se tient tout près de lui, haletante, la main posé sur une poitrine maculée de sang. On dirait que Tsume a gagné.

Alors, l'oeil furieux, le soldat délaisse la mercenaire pour charger votre sensei. Tout se passe si vite, trop vite, et l'arme blanche transperce de part et d'autres le torse du moine accroupit pour s'arrêter à quelques centimètre de votre œil droit. Le sang gicle et tâche votre visage autrefois si innocent alors que le hurlement de votre modèle vient emplir vos oreille. Cette fois, votre âme semble souillée à jamais...
Alors, dans un geste des plus braves, Oda se recule avec difficulté, s'empalant d'avantage sur l'arme mais écartant cette arme de votre si doux visage, avant de refermer pour de bon ce portail entre vous et la cruauté gratuite de votre supérieur...
Vous voici donc coupée de la révolution, ne serait-ce que pour un temps... Mais déjà, les cris de Tsume retentissent et résonnent jusqu' à vos oreilles. Il veut votre tête et le fait savoir à tous les hommes. En plus d'être la gardienne des secret de Vénénum, vous devenez le dangereux témoins d'une dérive militaire qui vaudrait peut être bien l’exclusion de quelques militaires, et ça, Tsume ne semble pas prêt à vous le céder.

Devant vous s'étend un immense couloir, divisé en quelques branches. Il y a bien évidemment la voie principale, plus large, unique, sécurisante. Cependant, en scrutant un peu plus l'obscurité vous découvrez quelques chemins plus étroit qui pourraient bien déboucher à l'intérieur du temple, et non à l'extérieur...
Les cris se font plus forts encore et résonnes à la manière d'un véritable enfers à vos oreilles... Ils sont si intenses... Pour la plupart emplit de rage, de fougues, mais certains sont des cris de terreurs et de douleurs... Voir de mourants... Et ce, autant chez les humains que chez les pokémons...
C'est cool la vie de soldat, non ?

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Une rage sans borne et une violence sans nom venait de prendre possession de la pièce alors que deux camps semblaient d'être formés de l'autre côté de notre porte, j'imagine que chacun des deux chefs de cette escadrille devait avoir ses fans et qu'ils venaient d'entrer en véritable bataille rangée. Elaena allait sans aucun doute pouvoir blâmer ses facéties qui l'avait fait me prendre mon arme tandis que j'étais occupée, mon arme principale du moins puisqu'il me restait un petit tantō à al ceinture en cas de véritable besoin.
La suite fut une succession de déconvenues, je voulais lancer Riolu dans le combat, il aurait sans doute put faire merveille avec sa motivation actuelle contre un adversaire comme Diamat et son type Ténèbres, mais avant que je puisse faire le choix le plus judicieux, Oda s'était redressé et nous poussait de tous ses muscles - malgré ses apparences, son corps était entièrement celui d'un guerrier - vers un tout petit passage dissimulé qui menait je ne sais où et où je ne pourrait pas me tenir debout, où le colosse ne pourrait jamais me suivre...
je voulais protester mais il me coupa bien vite la parole, et ses mots à mon sujet, au sujet mon père étouffèrent les phrases dans ma gorge puisque, visiblement, certaines personnes avant moi avec des idées qui convergeaient avec celles qui m'animaient avaient peut-être mis certains espoirs dans la progression de mon propre père... Je n'avais pas le temps d'y penser maintenant, mais peut-être que la disparition de mes parents n'avaient rien à voir avec un fait divers isolé, et je devrai prendre le temps d'examiner le côté sombre de mon histoire, et à quel point elle était liée à celle de la cité.

J'avais une pokéball, collée entre mes mains par la force, un Chapignon et un Riolu qui ouvriraient la marche dans le tunnel qui me vaudrait une échappée, mais je n'avais pas pour autant envie de laisser là mon modèle jusqu'au moment où la lame ensanglantée de Tsume, petit à petit victorieux de tous les guerriers les plus puissants de ce village, venait de transpercer de part en part le corps massif du moine... La lame s'était arrêté à moins d'un centimètre de ma pupille humide, projetant un peu de sang sur ma joue et mon front et me murant dans le mutisme et la surprise pour encore un certain temps. La légende attrapait cependant les poignets de l'assassin dans un cri et, se penchant en avant avec toute la détermination du monde il avait dans l'espoir de continuer à le retenir, de continuer à me sauver la vie.
Mon honneur prenait donc le pas sur la peur et la couleur, j'aurais voulu me battre, me venger, mais cet homme que je ne connaissais pas venait de me donner tout ce qu'il avait, un de ses pokémon, ses espoirs, sa volonté, son héritage et il aurait été juste égoïste de ma part que de ne penser qu'à satisfaire ma petite colère personnelle et trahir ce qui serait bientôt tout ce qu'il resterait de sa mémoire. Je me tournais donc, commençant à galoper à quatre pattes au milieu des larmes, les miennes qui étaient autant celle de la rage et de la tristesse que celle qui coulaient à flots abondants des yeux du Chapignon qui ouvraient la marche et qui venait de perdre son dresseur...
Mais malheureusement, j'allais encore avoir besoin de son aide puisque maintenant, je devais tout faire pour réaliser deux choses : la première chose était de survivre et de transmettre ces derniers mots au travers des âges, mais la deuxième était de tout faire pour faire échouer les plans de Tsume qui était vraiment bien loin de mériter de réussir quoi que ce soit aujourd'hui. Nous venions, tous les trois, d'arriver dans un couloir obscur, au loin rugissaient les cris d'une bataille à laquelle je ne participerai pas et qui m'effrayait plus qu'autre chose, mais je savais où je devais aller, j'avais eu quelques indices de ci de là qui m'avaient été livrés par les conversations des deux dirigeants de l'armée Xi.
_
Takeda ! Il fadrait que tu m'emmène jusque chez "le vieux Takeda" Chapignon, tu pourrai le faire ?..
Je ne savais pas ce que c'était, mais je pense que Tsume était à la recherche de cette "Braségalite", et je devais essayer de la trouver avant lui et de la ramener à Xi, l'attirant dans mon sillage ce qui devrait pouvoir réussir à protéger le village. En partant du principe que Elaena avait trahis cette compagnie de soldats, les montant les uns contre les autres, il était possible qu'elle l'ait sur elle, et dans ce cas là je devrait m'arranger pour la voler à toute une bande de soldats, mais sinon il était possible que ce nom, laissé échappé entre deux phrases soit un indice dans mon enquête... Je pourrait peut-être trouver des détails sur les objectifs de ces bandits chez cet homme, ou au moins réussir à récupérer des informations... Mais bon, j'avais surtout besoin d'une arme puisque actuellement, c'était comme si je me sentais nue en étant dépourvue de mon katana... Enfin... "Mon katana", celui de mon père plutôt, et c'était la première fois qu'il me quittait depuis mes quatorze anas, la première fois que je me sentais si mal... Il faudrait que je le récupère lui aussi, même si ça s'avérerait compliqué puisqu'il était au beau milieu du territoire ennemi...
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Quête

Au dessus de vous, la compagnie s'agite encore et toujours, s'entre déchirant avec une hargne digne dès plus grand berserker et, si votre vue n'a pas accès à ce tableau belliqueux et sanglant, il est chose aisé de pressentir le carnage auquel vous devrait faire face lorsque vous reviendrait chercher votre arme. Cependant, ignorant le Ragnarök balayant les vies de votre tête, Chapignon prend les devant de l'expédition. Il vous entraîne dans de minuscules  conduits et semble y progresser avec bien plus de facilité que vous, néanmoins, après une bonne dizaine de minute, le pokémon se stoppe net. Uhm ? Quelque chose semble l'avoir alerté et pourtant pas un bruit suspect n'est en capacité d'être décelé... Et c'est peut être là que résidait le problème en vérité. Tout est devenu silencieux. Bien trop silencieux pour que cela soit rassurant à vrai dire...
Tant pis.
Champignon reprit son avancée au sein des ténèbres et de l'obscurité et finit par, après une bonne vingtaine de minute, par se heurter à une sorte de grillage donnant sur l'extérieur. La lumière aveugle votre petite équipe dont l’œil, confronté à la noirceur des lieux, porte encore les stigmates de la tristesse... Notamment du coté de Chapignon qui semble avoir pleuré en silence durant toute sa progression au cœur des conduits. Cependant, c'est d'un mouvement assuré et déterminé qu'il déplace la grille vous séparant du monde extérieur et qu'il vous offre de contempler une zone fleuri où prend place quelques maisons.
Colorés, simples et entourées par divers arbres et fleurs, elles se dressent là devant vous. Cependant aucune trace de soldat ou de leurs impardonnables actions ne souille leurs murs ou le pas de leurs portes, non. Aucuns gardes ne se trouve ici d'ailleurs, sans doute rappelé au temple pour endiguer la rébellion qui contaminait peu à peu les rangs de Tsume. Néanmoins, il y a bien un élément qui vous fait comprendre que vous êtes arrivé à destination, et pas des moindres. Là, couché auprès d'une enfant aux grand yeux de braise, une énorme démolosse se repose. Il semble avoir subit de nombreuses blessures depuis votre dernière rencontre mais ces dernières sont finement dissimulée derrières des bandages maculés de sang, de plus, l'enfant postée tout prêt de lui semble jouer les infirmières pour ce monstre infernal, tentant alors de le nourrir à l'aide de pokebloc, là, posé au creux de sa main.

Mais, brutalement, la bête de redresse et montre les crocs, s'interposant entre la fillette et votre direction. Car oui, c'est bien vers vous que les grondements sourds s'élève ; vous êtes repérés par l'odorat de la Bête bien que son regard semble encore vous chercher, hargneux. Alors, lentement Chapignon s'avance sans dire un mot, et dévoile ses positions, chose qui ne semble pourtant pas apaiser la vile créature postée là. Ce n'est décidément pas le pokémon d'Oda qu'elle menace, mais bien vous Shira. Alors, s'élevant avec force au sein de ce petit cœur de village, les grognements du monstre se font plus menaçants mais sont bien assez tôt muselé par une voix douce et puissante à la fois.


-Mélodie, rentre à la maison veux tu ?
-Mais papi, Bacchante est tout bizarre et ...
-Je m'en occupe, ne t'inquiète pas pour lui. Tu veux bien t'occuper de Mélie en attendant ?

La fillette aux longue boucle grises sembla alors saisir la situation et se réfugia bien rapidement à l'intérieur de la maison, auprès d'un joli petit Phylali qui, alerté par les aboiements du molosse, venait de pointer le museau dehors. Alors, le désigné "Papi" descendit une à une les marches de bois qui s'offraient à lui et vint poser son imposante main sur la tête du monstre infernal comme pour le calmer. Il observe un instant le Chapignon dressé là, devant lui, et finit par l'approcher pour l'observer avec attention. Néanmoins, c'est un regard méfiant et acérés qu'il pose dans votre direction. Il semble reconnaître le pokémon mais se douter que ce n'est pas le vieux moine qui se tapis dans les fourrés..
Alors il finit par s'adresser à vous d'une voix rocailleuse et aigri par les années.

-Je ne sais pas ce que tu as fait à ce démolosse, mais il a l'air de vouloir te dépecer. Alors je te conseil de te présenter sans quoi je doute garder la motivation de te tenir en vie quelques instants de plus, gamin.

Mouais, pas très commode le vieux on dirait...

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Le passage dans les tunnels situés sous le temple s'était fait dans le plus grand silence, ou tout du moins de notre part puisque puisque la bataille qui continuait de ponctuer notre ambiances de différents cris de souffrance, de peine, de colère ou de mort était là comme un messager, pour me rappeler ce dans quoi je m'étais embarquée par ma simple présence, ce que je risquais de devoir retrouver quand je ferai demi-tour, puisque je serai obligé de faire demi-tour pour récupérer tout ce qui pouvait me manquer, mon sabre, mes valeurs, ma vengeance...
J'avais finis de pleurer, finit d'être terrorisée aprce que je m'étais trouvé un objectif pour le moment, je ne me dirait pas que je ne finirai pas par m'écrouler plus tard, une fois désœuvrée mais pour le moment je préférais ne pas y penser, ne pas être dans le même état que Chapignon puisque, comme je marchais toujours à quatre pattes, c'était assez souvent que mes paumes finissaient dans une petites flaque de larmes salées... J'étais inquiète pour lui, et pas simplement par égoïsme puisqu'il était sensé m'aider, mais surtout parce que je me sentais proche de lui, sur plusieurs aspects dont les plus importants étaient difficiles à expliquer.
Nous étions arrivés au bout du tunnel, les yeux endoloris par la lumière, et le nez charmé par le parfum de tout ce parterre fleuris mais je m'en moquais ; alors que Chapignon venait de dégager le grillage qui nous séparait de l'air libre, à sa grande surprise, alors que je me trouvais encore à moitié à plat ventre, je l’attrapais par la patte et je le sentais trembler entre mes doigts. Mais je ne lui laissais pas le temps de se poser de questions, ni de m'en poser à moi d'ailleurs et autant en me servant de sa force dans la résistance qu'en le tirant un peu vers moi, je m'approchait de lui aussi vite que possible et, aussi simplement, je le prenais dans mes bras. Je restais là, en silence pendant un temps, attendant et entendant la fin de ses sanglots mais je voulais lui faire comprendre par mon affection et mon silence que je le soutenais, qu'il n'était pas seul, et qu'à mes yeux il était bien plus précieux qu'un vulgaire garde du corps, malgré ce qu'avait put dire notre maître à tous les deux dans ses dernières paroles.

Je ne sais pas combien de temps nous étions resté là, immobiles avant que je le sente me repousser, doucement, sans violence et avec ce que je jurerai être du remerciement dans ses prunelles embrumées. Il était temps que nous reprenions notre petit chemin et les maisons de bois soignées et travaillées qui me laissaient penser que ce devait être une partie un peu à l'écart du village de Bellum en lui même. Mais alors que je pensais que j'allais pouvoir avoir ma conversation simple, je fut prise par surprise en voyant allongé là, entre les bras attentionnés d'une toute jeune fille aux cheveux gris et bouclés et, comme elle avait couvert ce Démolosse assez facile à reconnaitre de plusieurs bandages, ça en faisait que me faire m'interroger plus encore sur les liens entre cette on ne peut plus mystérieuse Eleana et ses liens avec ce village de moines...
J'aurais voulu sortir de ma cachette, en même temps que Chapignon pour essayer de bien prouver que je n'étais une menace pour personne, mais alors que j'essayais de me redresser la malchance m'avait faite prisonnière de quelques plantes envahissantes qui me couvrait une bonne partie des chevilles et des jambes ; je dut prendre le temps de forcer et ça laissait au vieil homme sortis pour arriver à ma rencontre le temps de m'exposer sa crainte et son caractère bourru.
_
"Gamine" en réalité...
Commençais-je par le corriger en sortant, enfin de ma cachette.
_
Désolée, je ne voulais pas rester cacher, et j'imagine que si Démolosse est tellement à cran c’est par ce que je dois sentir le sang... - Chapignon et moi baissions les yeux puisque nous savions que la suite de l'exposé n'allait pas aller pour nous rappeler de bons souvenirs - ...J'étais aux côtés d'Eleana et d'Oda Yakana quand ils ont tous les deux été blessés par Tsume, l'officier qui mène cette troupe de pillards... Je suis désolée de vous dire ça aussi brutalement mais je pense qu'il va bientôt arriver, plus brutal que jamais, avec tous ce qu'il reste de ses hommes et j'aurais aimé vous parler, j'ai trop de question en suspend pour honorer la promesse que j'ai faite à Oda.
Et je pointais pour preuve le pokémon Plante à mes côtés, le fait qu'il soit là, et à son regard qui m'indiquait qu'il l'avait sans doute reconnu, je voulais essayer de lui prouver ma bonne foi et la première chose que je lui avouerai serait sans doute que j'étais une soldate de Xi - les secrets étant la porte des tourments - mais ça voudrai aussi dire que j'aurais du mal à gagner la confiance d'un inconnu...
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Quête

A l'évocation du nom de sa dresseuse, la Bête infernale redressa les oreilles et sembla légèrement se détendre, posant sur vous un oeil tout aussi méfiant, certes, mais réclamant tout de même quelques caresses aux mains du vieillard posés sur son dos et sa tête comme pour se rassurer. Ce dernier d'ailleurs semblait vous écouter avec attention, le regard allant et revenant sur un Chapignon fébrile et un Démolosse agité. Et, c'est après quelques secondes de réflexion, qu'il vous fit signe de rentrer dans la maison et vous guida jusqu'à une salle de séjour des plus banales où reposait en son centre une grande table en bois. Tout autour d'elle prenait place une multitude de peintures familiales, médailles, trophée, et quelques armes reposées ici et là en guise de décoration, néanmoins ce n'est pas sur ces objets que cet homme au regard de fer s'attardait, mais bien sur votre personne, semblant vous analyser avec une attention rare mais critique.
Alors, il finit par vous désigner d'un geste du menton une chaise et prit place en face de vous, semblant nullement affecté par l'anxiété quant à la situation que vous exposiez quelques instants plutôt, au contraire même, il affrontait le chaos de manière froide et posée, repliant doucement la lettre froissée et cornée par les braises qui se tenait devant lui.
Étrange comportement dites moi... Aurez t'il pactisé avec la Cité ou bien se moquait-il totalement du sort de ses voisins ?

Cependant, à quelques mètres de vous, un regard effrayé balayait votre corps et s'attardait sur le sang et la poussière qui imprégnaient vos vêtements ; l'enfant qui se tenait il y a quelques instants plutôt devant la maison vous observait, à demi camouflé derrière l'encadrement d'une porte. Elle semblait visiblement craindre la situation qui se dressait face à son village tant chéri et saisir, malgré sa jeunesse et son innocence, les enjeux d'un tel conflit... Alors, c'est sans lui accorder le moindre regard que son grand père finit par marmonner un simple "J'en déduis qu'elle n'a pas pu convaincre cette vieille bourrique... Quels idiots" Avant de reprendre d'une voix plus puissante et sèche un "Tu sais te battre, gamine ?" qui s'adressait en toute évidence à vous.

-Takeda ! Ils sortent du temple. S'exclama alors une voix dehors.


Le vieillard lança un rapide regard dehors. Il semblerait que des petits groupes armées commençait déjà à se former tout près de la maison, émergeant de la forêt avec des pokémons visiblement taillés pour le combat. Mais, comment était-ce possible...? Vous veniez seulement de poser le pied ici, comment pourraient-ils être prévenu ...? Quoi qu'il en soit, chacun d'entre eux semblait prêt à faire mordre la poussière à leur adversaire, aiguisant leurs armes, scandant des "Bullum, Libre" et autres encouragements, alors que le rugissement de leurs pokémons s'élevait à la manière d'une invocation au travers des bois épais et sauvage... Ils souhaitaient soumettre les intrus et livrerons à coup sûr un combat des plus féroce, avec ou sans vous. Dans quoi vous être vous fourré...? Vraiment...

-Bien. Il est temps de rappeler à la Cité qui sont les maîtres de la guerre. Morveuse, tu me suis, sauf si tu préfères fuir  bien évidemment. Je comprendrais que tu aies peur de courber l'échine face à l'injustice, après tout la cité t'a sans doute mieux dressé que ton défunt père. Il marqua une pause avant de se pencher sur la fenêtre et s'exclamer ; Karasu, tu prends Mélodie avec toi, ainsi que les documents et les gemmes veux tu ? Je refuse que ces enflures pose leurs mains sur ces trésors. J'ai déjà envoyé des hommes tu sais où, rejoint les. Veille sur ma petite fille.  
-Oui Sensei...

Alors, brusquement la fillette retrouva la jambe de son grand-père et s'y agrippa farouchement, au bord des larmes. Elle semblait chercher ses mots, souhaiter du plus profond de son coeur convaincre son ainé du fait qu'elle pourrait être utile ou qu'elle refusait de quitter sa famille mais le soldat aux cheveux grisonnant se contenta d'apposer sa grande main rugueuse tout contre sa joue avant de lui accorder un sourire rassurant.

-Ca va aller. Garde Mélie avec toi d'accord ? Elle te protégera... Je prends Branette, magirêve et Bacch' avec moi. On se revera tous d'ici peu je t'en fais la promesse, maintenant file.

Le vieil homme se releva donc lentement et passa le pas de la porte pour observer la poignet de soldat qui avait rejoint les rangs, déterminés à se battre. Son regard balaya alors longuement l'assistance et finit par se poser sur le Chapignon qui se tenait toujours à vos côtés, prêt à venger son dresseur. Et, alors qu'il s'apprêtait à lancer un discourt, la pokéball que vous avait confié Oda sama laisse échapper un petit Medditika qui, confiant, s'installe à la gauche de votre Riolu. Alors, se redressant de toute sa hauteur, le vieux soldat au charisme certain esquisse un fin sourire et s'exclame d'une voix puissante, digne des plus grand leader ;


-Aujourd'hui, Xi s'en est prit à nos frères songeant que l'acquisition des gemmes pourrait la conduire à la victoire sur les autres cités. Autrement dit, notre "bien aimé" champion à balayé un paisible village dans le but de livrer une guerre sans merci à d'autres, et ainsi briser le frêle état de paix que connait Pleiku. Comme nous le savions déjà, l'armée s'en est prit au Temple et à ses moines, arrachant la vie à certains d'entre eux, et ce pour servir une cupidité sans nom. Un choix s'offre donc à vous tous ; combattre pour écarter cette menace rodant autour de notre village mais aussi autour du fragile équilibre que nous connaissons, ou fuir, détaler, et fermer les yeux sur les atrocités commises. Pour ce qui me concerne, le choix est fait depuis des lunes. Il n'est pas question que ces arrogants soldats balayent les valeurs de Bellum et ses habitants. Nous sommes un village indépendant et nous le resterons, avec ou contre le bon vouloir de Zawasaka ! Cette bataille déterminera l'avenir de notre village... Que notre ardeur au combat mettent en fuite les desseins du champion et que notre puissance balaye l’ennemi ! SOLDATS ! Avec moi.

Mmuh... Attendez, vous allez vraiment les aider là ?! Vous êtes consciente que, mine de rien, ils sont contre vos supérieurs et que combattre à leurs côtés pourrait vous valoir, mmh... Comment dire... Le titre de traîtresse ? Enfin, la fuite vous accorderait le rang de déserteuse, ce n'est peut être pas mieux...
Oui, je confirme, vous êtes engluée dans les sucs digestifs d'un Empiflor géant et vous semblait loin de vous en sortir en un seul morceau... Bonne chance jeune padawan.

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A la façon dont le vieil homme me regardait, à la façon dont il écoutait attentivement le moindre de mes mots, comme si il y cherchait la moindre parcelle de sens caché, puis quand il m'invita calmement à entrer chez lui, je compris que, cette fois encore, alors qu j'étais pourtant venue pour essayer de le prévenir et de l'aider, j'avais un temps de retard... Je ne savais pas du tout comment, mais comme Démolosse était là lui aussi, il y avait peut-être certaines informations qui avaient transités avant que je n'arrive. Mais il me demandait dans un premier temps si je savais me battre, question à laquelle je lui répondais naturellement que si j'avais un sabre ce en serait pas un problème, une sorte de réflexe sans réfléchir en fait puisque je ne savais pas encore que je n'avais pas envie de me servir d'une arme... A la façon dont était décorée sa maison, même si la décoration restait assez spartiate (normal puisqu'on parlait toujours d'un moine) il y avait de nombreuses peintures et des sabres en tout sens, certains décoratifs mais d'autres, à la façon dont mon œil de sabreuse les voyaient disposés, certains autres étaient utilitaires : j'étais face à un maître su sabre, et je pouvais donc me permettre de lui en emprunter un parmi tout ceux ci, un qui resterait une arme de guerre sans lui être trop précieuse... Nous avions tous nos petites préférences en temps que guerriers...
Il m'indiquait d'un geste du menton un sabre au fourreau brun et laqué alors je le prenais avec douceur et précision tandis que dehors, par la fenêtre, je pouvais déjà voir les groupes de moines-soldats qui commençaient à se regrouper, un indice de plus que j'avais un métro de retard sur l'organisation de la résistance et donc, je commençais à me remettre en question. Je venais d'être lancée, bien malgré moi entre un groupe de soldats de Xi et un village, anciennement allié, avec qui nous étions de toute évidence en train d'entrer en guerre... Je restais un soldat de Xi, si ce n'avait été que ça, j'aurais dut retourner cette arme contre son propriétaire et tenter de servir l'armée, mais mes valeurs et mon cœur étaient bien plus proche de ce que j'avais vu de Bellum de ce que les voleurs et pilleurs révélaient aujourd'hui... Une bien piètre situation pour moi, qui de toute apparence devait me faire trancher entre ma raison et mon cœur, mais ça ne me plaisait pas, loin de là...

Takeda entamait alors un discours de motivation pour ses guerriers, mentionnant une fois de plus ces gemmes de pouvoir qui étaient visiblement, plus que des pierres d'évolution, il les présentait lui aussi comme de véritables armes qui permettraient de remporter jusqu'à des guerres contre les autres cités, un futur pas tout à fait enviable si vous voulez mon avis, mais ça me rappelait surtout que je n'avais toujours pas les informations que j'étais venue chercher en cette demeure, et que tant que je n'aurais pas comblé mon ignorance, je resterait avec un wagon de retard, mais ce n'était ni le moment ni l'endroit visiblement de satisfaire ma curiosité d'autant que, après avoir enflammé les foules, Takeda s'en retournait vers son intérieur, sans doute pour se saisir de son arme favorite et d'avoir, enfin, ma réponse définitive sur le camp que j'avais choisis...
Au pied du mur, je ne pouvais plus reculer, alors, comme toujours quand j'étais ainsi enfermée dans des contrats sociaux inextricables, je me contenterais de me laisser parler, sans imposer de freins à ma pensée, l'honnêteté restant mon maître mot et je pense que c'était non seulement ce qu'attendait Takeda mais aussi ce que voulaient savoir Chapignon, toujours là, et Meditikka qui nous avait rejoint d'elle même et qui devait couver les mêmes envies de vengeance que son partenaire. Je sortais le sabre qu'on venait de me prêter, en contemplant le fil d'un œil un peu distant, l'unique moment de mes journées où j'étais vraiment seule, le moment où j'étais le plus en contact avec moi même c'était quand je faisait mes katas alors je lâchais un profond soupire histoire de me recentrer et je mis un premier coup, comme ça, dans les airs, depuis le haut vers le bas comme si je voulais repousser un ennemi imaginaire.


Premier pas vers l'accomplissement Manoir-annexe-03


Toute l'école de sabre de Xi, et en tant qu'expert et que précurseurs on peut même dire que toutes les écoles de sabre du monde, étaient basées sur huit mouvements, à la fois simples et extrêmement précis, et sous le regard d'un véritable expert comme je soupçonnais l'être, il était possible de voir au travers de la simple répétition de ces huit petits gestes l'entrainement, le talent et l'expérience d'un adepte ; il se murmure même qu'il existe une technique particulière qui débouche de la maîtrise parfaite de ces enchainements, les Ailes Noires, parlez en à un bretteur et il vous en dira plus en rigolant, comme on parle des légendes autour d'un verre. Là j'étais dans mon élément, dans mon monde et dans mes pensées alors je pouvais commencer à parler, à me laisser parler plutôt :
_
Je me souviens d'un temps... ou plutôt on m'a parlé d'un temps où Xi avait beaucoup pour elle, elle avait l'armée la plus puissante du monde, sans aucune comparaison possible, mais où ce n'était pas la force du sabre qui comptait mais la force de l'âme. C'était une époque ou un soldat était un vecteur de la paix, pas un agent du conflit, où Xi offrait son aide aux autres cités, sans demander de contrepartie, et je m'aperçoit aujourd'hui que je suis loin de partager ces valeurs avec les officiers qui sont au dessus de mon grade... Même ceux qui sont au plus haut...
J'aime ma cité, j'aime les souvenirs qu'elle m'impose, et je ne me retournerai jamais contre elle, c'est autant hors de mes forces que de mes convictions, mais je trouve que les habitants de Bellum sont bien plus proche de l'idée que je me fait des guerriers de bien, des hommes de bien...

J'avais finis mes enchainements sommaires et j’avais en train de rengainer mon sabre, de rouvrir les yeux sur le monde qui m'entoure alors que je l'avais totalement occulté pendant quelques secondes, mais comme je n'avais pas donné véritablement de réponse claire, je précisais la fin de ma réponse :
_
Je ne me retournerai donc pas contre vous non plus, et je vous aiderai au possible du moment que je n'ai pas à entrer en guerre contre ma cité... Je suis prête à mourir pour mes convictions, parce que si c'est l'armée qui a fait de moi un soldat, ce sont mes parents qui ont fait de moi un Homme, je suis prête à protéger... ce qui mérite de l'être... - mon regard portait sur la petite fille aux cheveux bouclés et aux yeux humides, pendue au bras de ce dénommé Karasu - J'aimerai aussi vous revoir, pour vous parler, de ce que m'a demandé Oda, de ce que je veux faire dans l'avenir, et des raisons de cette guerre fratricide, alors je protégerait votre petite fille si tant est que vous m'en jugiez digne, sinon je pense que je trouverai une autre solution de rester au milieu de mes valeurs et de mon honnêteté.
Maintenant, je venais de finir de fixer cette arme à mon côté, j'étais apprêtée pour faire la guerre bien que je reste en kimono, mais il me fallait avant tout la réponse de tout ce petit monde, autant que du maître d'arme qui me jugeait depuis mon entrée en scène que des deux pokémons d'Oda qui devraient soit me suivre, soit le suivre lui...
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Un soldat vecteur de paix hein ? A ces mot, Takeda esquisse un petit moqueur sans pour autant vous accorder le moindre regard, trop occupé à contempler l'horizon en quête du moindre signe qui trahirait la venue des soldats ennemis. Néanmoins, lorsque vous abordez le cas de l'unique enfant tenue là, témoin d'une scène qui s'inscrirait à coup sur dans l'histoire, le katana de l'ainé fend l'air et vient s'arrêter à quelques millimètre de votre délicate peau. On dirait que vos propos n'ont pas eu l'effet escomptés...
Se battre pour ses convictions est défendre une cause que l'on juge noble, faire des choix qui pourrait, certes nous mettre en mauvaise posture, mais que l'on n'aurait jamais à regretter. On ne défend pas seulement nos conviction par le propos mais aussi par l'action, chose que tu sembles clamer mais que, hélas, je ne vois pas. Ce que je contemple ? C'est la fuite d'une gamine hésitante, emplit d'idéaux et observant l'étendu d'une horreur commise par l'armée, mais pourtant incapable de réagir , de pousser les actions au delà des mots, et ce malgré ses rêves de justice. Tu rêves d'une Xi ancestrale et grandiose ? Ce n'est pas en fuyant que tu l'auras mais en te battant. Les plus grand héros n'ont pas hésité à se rebeller pour construire un monde meilleur. Tu rêves de tout ça ? Sache que tu ne vas pas dans cette direction. Je n'en revient pas que ma fille t'es épargnée. Elle m'avait pourtant annoncée la fille de Kujaku et pas celle d'un couard, à croire qu'elle a perdu son sens de l'observation.  Ma famille aussi est loyale à Xi et c'est pour ça que je m'oppose à l'armée. Mon fils est Grand Argentier, ma fille était l'une des meilleurs bretteuse au service de Zakawa, et moi et mes frères avons servit la Cité toute notre vie. Pourtant lorsque les valeurs prônée par le champion ont divergé de celle de Xi, nous l'avons quitté pour protéger notre Cité et la défendre contre une armée indigne de porter le nom de ce royaume. Car non, la cité n'est pas Zakawa, et se retourner contre une armée indigne d'Elle n'est pas trahir Xi.  C'est à cause de personne comme toi que la situation va si mal. Tu contemples l'horreur, tu t'en insurge, mais tu ne fais rien, au contraire tu appuies sur ce katana planté en plein cœur pur. Tu penses que fuir sauvera ton image ? Non, elle t'inculpe toi aussi de ces meurtres. Ne rien faire face à l'injuste est un choix qui appui son pouvoir, et tu veux protéger la fille de ma fille ?!! Autant la jeter entre les crocs de l'ennemi ! Alors fuit si cela te chante, va louer les exploit des soldats déchus, la grandeur aujourd'hui effondré de la Puissante Xi tout en t'insurgeant des valeurs qui ont balayées celle qui faisait autrefois envier tout Pleiku.  Mais au moindre regard sur ma petite fille ou ma patrie, mes hommes attaquerons. Je préfère les voir couvert de sang que de honte. Maintenant disparait et essuie le sang qui coule sur tes mains, celui de ceux qui t'ont protégé et que tu déshonneur.

Sa voix venait de claquer avec la force d'un titan alors que son regard, croisant ouvertement le fer avec le votre, semblait vouloir atteindre votre âme. Alors, son arme s'abaissa pour vous laisser repartir saine et sauve. Cependant, si ce discourt à la véhémence rare avait précipité ses flammes dans le ruisseau qui se trouvait à votre droite, plus un mot ne s'élevait et tout les regards persistait là, ancré sur vous et le vieux soldat.
Alors, l'homme au court cheveux noirs qui veillait sur Mélodie finit par faire apparaître un Pandarbare et salua son mentor avant de souhaiter bonne chance aux personnes tenues là, prête à se battre. Et, il s'engagea sur la route au côté d'une enfant qui ne pleurait plus. Takeda vous accorda donc un dernier regard  et prit la tête de cette poignet d'Homme prêt à mourir pour l'honneur de Xi. Déterminé à vaincre ou du moins faire clairement payer à l'armée cet affront insupportable qu'était l'annexion d'une zone libre.
Alors, des cris commencèrent à s'élever haut dans le ciel. L'air porta l'odeur du Feu. Et la Mort aiguisa sa faux.

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Le voilà le lien, j'avais déjà eu quelques soupçons en voyant la couleur assez peu ordinaire des boucles de cette jeune enfant, Mélodie, mais la confirmation était là : Eleana Takeda, et c'est pour ça que je connaissais ce nom sans m'en souvenir, Priska Takeda, notre grand argentier était assez réputé en ville pour être un des hommes les plus loyaux de l'actuel champion. Voilà ce qui liait la cité au village, voilà pourquoi Elaena avait pris tous les risques pour tenter de sauver ce qui pouvait l'être, se retournant contre son employeur au risque de finir blessé, ce qui était déjà le cas, ou peut-être même pire puisque je ne savais pas quels élans avait put avoir Tsume après mon départ.
Quoi ?.. Le sabre ?.. Peu importe, il avait peu l'avoir mis si prêt de mon visage, je ne m'étais même pas mise en garde, premièrement parce que toute forme d'agressivité, même passive et même défensive m'attirerait le courroux de tous les autres soldats, chances de survie zéro... Mais deuxièmement surtout, je savais qu'il ne frapperait pas, ce n'était qu'un moyen d'expulser sa tension à l'aube de la bataille, et j'étais sans doute pour lui le vaisseau idéal puisqu'il avait compris mes propos juste dans le sens qu'il voulait. Quand il baissa sa lame, me laissant ainsi la parole, je lui répondais donc :
_
Vous pouvez penser ce que vous voulez, je ne me suis jamais arrêté à ce que les autres pouvaient penser de moi, mais je vous interdit - ouais, carrément, je lui interdisait - de prononcer le nom de mon père si c'est pour l'insulter !
Je bondais le torse, je lui rendait son regard de fer et je marquais un temps pour souligner la force de mes propos, mais je n'avais pas finis alors j'enchainais.
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Vous, vous avez fait le choix de quitter Xi pour protéger votre famille, j'aurais fait la même chose, mais de mon point de vue, c'était une fuite aussi, mais pas un manque de courage. Si aujourd'hui je fait le choix d'éviter le combat c'est parce que j'ai bien l'intention de faire changer les choses à Xi, et que si je me range de votre côté je ne serai rien de plus qu'une déserteuse, et revenir à Xi ce serait signer mon arrêt de mort ; je vais retourner en ville, bien vivante, et je vais grimper les échelons, sans trahir mes valeurs, à la force de mes seuls bras et à la sueur de mon front, et quand le moment sera venu, je prendrait la place du vieillard qui nous ment et qui a plus trahis Xi que tous les déserteur du monde.
Des belles paroles, bien en l'air, qui pouvaient avoir l'air de sortir de la bouche d'une gamine écervelée et puérile, mais je savais que j'en avais la motivation, et que les capacités viendraient au fil du temps vu le fil de progression que j'avais déjà depuis quelques mois. Mais là encore, ce que le vieux maître pouvait penser de moi m'étais égal.
_
Vous pouvez croire n'importe quoi, me traiter de faible, de lâche ou d'utopiste, ça ne m’empêchera pas de dormir, mais maintenant que mes soupçons sont confirmés, et que je sais que Melodie est bien la fille de celle qui m'a sauvé la vie, c'est avec elle que je vais, et il faudra vous battre pour m'en empêcher...
Je n'aurais sans doute pas dut lui imposer un tel ultimatum au moment où il allait tourner les talons pour mener ses hommes au combat, pas seulement parce que je n'avais pas la moindre chance de victoire totale si toutes ces troupes se retournaient contre moi. Mais Takeda allait faire le choix entre ma potentielle bonne foi, ou perdre du temps à une petite "justification entre guerriers"...
Non, je n'aurais vraiment pas dut pauser d'ultimatum mais j'étais toujours trop impulsive et à fleur de peau quand on parlait de mon père, alors l'insulter n'avait pas été pour me mettre à l'aise...
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En effet, jouer sur un ultimatum alors que vous affrontez seule un homme borné et aigri, à quelques minutes d'une bataille de grande envergure, autrement dit dans un moment où le temps est plus à l'action qu'aux paroles compréhensive et sereines, n'est clairement pas une bonne idée. Ne serait-ce parce que vous êtes entourés de soldats qui, soumit à une position de faiblesse, mêle lancée vengeresse et peur au cœur, et qui pourrait par conséquent vous sauter à la gorge d'une seconde à l'autre, que leur pokémon angoissés et tendus réagirons exactement comme leur dresseur, ou tout simplement parce que vous êtes pressé par le temps et que se lancer dans un débat emplit d'idéaux n'est clairement pas le bon moment ; vous avez des adversaires aux fesses, l'avez vous oubliée ? Donc non, le temps n'est décidément pas à la réflexion et c'est sans doute pourquoi un puissant coup de katana vint récompenser vos propos qui, mine de rien, étaient mal choisit au vu de la situation. Aïe, Aïe, Aïe ... Le Rein est touché ! ... M-mais ! Pourquoi le rein ?!! S'il voulait vous tuer ce n'était clairement pas l'endroit à viser et... Oh. C'est vrai que vous laisser indemne au cœur d'un groupe d'ennemi vous accorderez toute les suspicions au yeux de l'armée... Alors, était ce purement calculé ou pour défouler ses nerfs...?
Mais sans plus d'explication, Takeda vous tourne le dos et fait signe à Karasu et sa petite fille de filer tandis qu'il affronte d'un œil farouche l'étendue de verdure qui abrite ses adversaires ; ils se rapprochent et il le sait. Tous le monde le sent. L'attaque sera violente...
- Nous n'avons aucune chance Senseï...
- Si tu pars dans l'optique de perdre, il est clair que tu succomberas. Et puis, nous faisons ça pour protéger les trésors de ce village, nos femmes, nos enfants, les gemmes, les techniques de combat, pour laisser à notre progéniture une chance de vivre. Pas pour nous. Part si tu le souhaites, mais qui arrêta ces bêtes lorsqu'elles s’élanceront sur tes garçons ?

Les hurlements de rage alors s'élèvent, balayant le semblant de quiétude qui régnait sur la forêt, et, violemment, les fourrés s'abaissent, les branchages courbent l’échines et craquent sous le passage de cette armée autrefois si glorieuse et qui marche désormais sur un pâle village pourtant docile. Les armures, blasons et épées scintillent face aux lueur d'un soleil déclinant doucement sous une nue grisâtre, presque obscure, et, bientôt les hurlements des deux camps, autrefois frères, je jette l'un sur l'autre dans un fracas saisissant. Takeda qui se tiens toujours là, à quelques mètres de vous murmure alors un "Je n'aurais jamais insulté un homme comme ton père. Tu sembles tous simplement indigne de l'héritage qu'il ta légué. Tu partages les mêmes idéaux mais tu sembles incapable de bouger... Mais c'est peut être la solution en fin de compte, tu resteras en vie. Tenter de changer les choses nous trainera toujours aux frontières de la mort." avant de s'élancer droit sur les adversaires qui approche, toujours aussi nombreux. Vous avez désormais le choix. Rattraper Mélodie et Karasu qui, ont certes de l'avance sur vous, mais qui sont susceptible d'être rattraper si vous parvenez à contenir la douleur et courir le plus vite possible, ou combattre les ennemis qui approche et... Tsume.

Oui, le chef de l'expédition émergeait doucement des fourrés, aucunement pressé par la tournure que prenne les évènements. Au contraire il semble se repaître de cette vision d'horreur que lui offre les siens, et balayer ce tableau du regard, s'en délectant alors au plus haut point. Cependant, lorsque son regard noir de jais s'arrête sur votre doux visage, un sourire carnassier et mauvais se dessine sur ses traits et, il brandit sa main gauche en l'air, offrant à tous cette étrange objets poisseux et sanguinolent qui trône là, entre ses doigts. Cette vue révulse et indigne les soldats de Bellum, mais avant toute chose Chapignon et Medditika qui, en une fraction de seconde, prennent la décision de charger sur le meurtrier, hurlant toute la rage que contenait leurs cœurs réunit. Oui, entre ses mains impures l'Homme aux griffes d'aciers tiens une tête... Et je vous conseille de ne pas la regarder.

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Tiens, amusant... Je l'avais vu venir avant Riolu, avant même Chapignon et Meditikka qui avaient, pourtant l'ordre de veiller sur moi, je pense que c'était à cause de toutes ces années à m'entrainer au sabre, dans un duel d'épéiste je savais déceler l'agressivité dans les moindres mouvements, ou même dans la façon dont une personne faisait varier sa respiration. Là, avant même que Takeda ne porte la main à son fourreau, j'avais compris à la position de ses pieds qu'il allait frapper, et je savais même où... Mais bon, ce n'était pas du tout un combat, je n'avais aucune solution qui me permettrait de me défendre sans y perdre bien plus que ce petit coup à mis chemin entre l'estoc et l'estafilade ne m’apporterait alors, tenant toujours le sabre dans son fourreau de ma main gauche, j'écartais légèrement les bras acceptant la sanction du maître comme une blessure pédagogique. Le coup me frappait au niveau du rein droit, la blessure saignait un peu, pas trop, elle était douloureuse, mais pas trop non plus, au final c'était plus une blessure d'apparat qu'autre chose, quelque chose qui me donnerai une justification si j'avais eu, par on ne sait quel miracle, l'envie de changer de camp et de me rallier à Tsume et à ses forces qui arrivaient déjà tandis que je cramponnais ma main sur ma plaie et mettait un genou au sol, j'avais mon souffle à retrouver...
En faisant non de la tête je confirmais aux trois pokémons Combat à côté de moi, leur faire comprendre que malgré les apparences, malgré la terre qui tremblait sous nos pieds à l'approche des soldats de Xi et je savais que j'aurais besoin au moins de soins de fortune mais, avant, je devais satisfaire mon objectif. Tandis que Takeda était occupé à remonter le moral de ses troupes, Spectrum fit son apparition depuis ma pokéball, en baillant, mais j’allais bien vite lui demander de retrouver son sérieux et, pour le coup, le fait que je sois blessée allait jouer en ma faveur :
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Je veux que tu suive cet homme et cette petite fille, tu la protègera elle, et si ils s'arrêtent quelque part en sécurité tu pourra revenir me voir, sinon on vous rattrapera, laisse moi une piste comme dans la Lugubre Forêt...
En temps normal, j'étais patiente et calme, et mon type Spectre se posait souvent comme un contestataire, mais là, c'était différent, le sang qui perlait entre mes doigts jusque sur le plancher, mon ton grave et sérieux, il ne me posa pas la moindre question ni ne chercha à protester, il me fit "oui" de la tête et disparut, devenant juste invisible puisqu'il allait visiblement vouloir les suivre en toute discrétion.

Moi, je commençais à sortir le reste de mes bandages, et, comme ce n'était pas vraiment suffisant, je mettrait aussi mon gant de toilette en guise de compresse - le summum des soins de campagne ! - avant de l’attacher solidement puisque j'allais sans aucun doute devoir bouger sans avoir à me préoccuper de ça. Je croquais dans un médicament qui atténuerait la douleur un certain temps sans pour autant la faire disparaitre et je sortis de la maison au milieu des cris et du fracas des sabres. Takeda, avant de partir à son tour, pris le temps de s'excuser à demi-mots d'avoir salit le nom de mon père, me confirmant une dernière fois qu'il n'appréciait pas mes méthodes mais bon... Je ne dirais pas que je savais ce que je faisais, c'était au moins autant une question d'instinct que de raison, mais je ne voulais pas juste me contenter d'être une opposante au régime ou une criminelle, je voulais rester une soldate, une soldate contestataire peut-être mais au moins je serai en bonne position pour assurer le futur de la cité et de l'armée, que ces effusions de sang inutiles n'arrivent plus jamais.
J'avais accroché mon sabre au côté, libérant mes deux mains et heureusement parce que j'allais en avoir besoin, là bas, dans le fond, bien caché derrière ses hommes se dessinait la silhouette vantarde et arrogante de Tsume et de ce qu'il avait en main... Pas besoin de voir ce que c'était pour le savoir, et malgré le pincement au cœur, je savais que je ne devais pas en tenir compte et plutôt m'occuper de Chapignon et Meditikka qui entreraient dans une rage folle en s'en rendant compte. Je les saisissaient tous les deux à bras le corps, mais eux avaient envie de se ruer dans leur vengeance, ils se débattaient ce qui m'arracha un halètement de douleur avant que je puisse leur murmurer ce que je comptais faire :
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On va s'en occuper, maintenant, mais ensemble et sans se ruer dans son piège, venez avec moi, j'ai une idée...
Ils s'étaient tournés vers moi, avec la ferme intention de protester, ils étaient tous les deux des guerriers, comme moi, et nous savions bien que la vengeance faisait partie de nos attributions mais j'aurais été une bien piètre représentante des façons des enseignements d'Oda si j’avais laissé ses pokémons traverser un champ de bataille et être gravement blessés avant même d'arriver au contact de son meurtrier, en se retournant, les deux pokémons tombèrent donc sur un visage décidé et dont la mâchoire serrée et les yeux fixes et tremblants ne laissaient aucun doute : j'étais emprunte de la même colère qu'eux.
Ils rongèrent donc leur frein, tout comme moi, acceptant de me laisser une petite fois de plus le bénéfice du doute et je me redressait, serrant à nouveau mon bandage pour être certaine qu'il ne s'enfuit pas pendant que je bougerait, et je partis vers les bois, vers la direction où était partis plus tôt Karasu et mélodie mais, pour le coup, ce n'était plus mon but premier. J'avais le regard de Tsume, malgré son masque, je pouvais deviner qu'il souriait mais j'allais le faire changer d'humeur. Il m'avait déjà sous-entendu plus tôt qu'il était un genre d'espion, je partais donc du principe qu'il savait lire les lèvres, au moins un peu, alors sans émettre le moindre son, sans détacher mon regard du sien, bougeait les miennes tout doucement pour former des mots clairs dans sa tête : Je sais où sont les gemmes.
Et juste après ça, je disparaissait dans les arbres. la majorité de ses soldats auraient fort à faire avec la bataille, il ne pourrait pas trop en lancer à ma poursuite, tout au plus en rallier un ou deux avec lui et les entrainer à ma poursuite mais c'était ça que je voulais, qu'il me suive, lui, puisque j'étais sans doute l'une de ses dernières chances de réussir à trouver ce pourquoi il était venu, ce pourquoi il avait versé tant de sang...
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Mucuscule
Mucuscule

Quête

Quelques minutes après avoir franchit le seuil de la forêt, quelque chose s'élance à votre poursuite. Les feuillages s’écartent sur son passage, les branchages craquent sous le poids de son corps , et, brusquement la brise s'emballe jusqu'à venir hurler à vos oreilles d’accélérer l'allure. Il y a bien quelque chose qui vous suit, vous pouvez en être certaine... Et, alors que les cris martiaux se font plus faible au fur et à mesure de votre progression au sein de cette immensité végétal un râle emplit d'animosité s'élève au plus haut des pins et saisissent d’effroi Medditika qui, se réfugiant derrière Champion, laisse échapper un glapissement terrifié tout en balayer d'un regard apeuré les allentours. Champignon semble lui aussi sur la défensive et c'est peut être ce qui devrait vous alerter. En effet, si vous daignez porter attention sur les bruis aux allentours, vous comprenez que la plupart des pokémons se sont tus pour ne laisser place qu'aux vols singulier d'un ou plusieurs dardagnant, aux râles d'une meute de grahyenna et... Aux crocs acérés d'un Tiamat qui, visiblement haineux, vous charge ouvertement.

Oh ? Comment ça Tsume n'est avec eux ...? Votre plan à t'il échoué ? .. On dirait bien en effet... Du moins, en apparence. Après tout vous êtes blessée, sans doute par la lame des gardiens de Bellum, signe qu'il nous faisait visiblement pas confiance et encore moins pour vous confier un tel secret. Cependant, aussi incohérent soit-il, l'homme qui, vous savez, est un espion n'a décelé aucun mensonge dans votre regard ou votre posture toute entière alors, il est vrai qu'il a envoyé quelques hommes à votre poursuite. Cependant ces derniers, guidé par le flair de leurs medhyéna, ont finit par comprendre que deux pistes s'offraient à eux ; Votre piste et une autre qui agite clairement les canidés. En effet ces derniers sembles incapable de la remonter, leur flair étant annihilé par un véritable poison pour les unités cinéphile ; le poivre. Alors, sur les quatre hommes dépêchés, deux groupes se forme. L'un, armée de deux splendide Dardagnan, deux Tengalice, trois Etouraptor, un grahyenna et trois de ses petits, ainsi que du Tiamat du boss' temporaire de l'expédition, vous traques avec hargnes, tandis que l'autre groupe, lui, tente de remonter par la ruse vers cet autre petit groupe qui a si bien dissimulé sa fuite.
Vos adversaires finissent donc par remonter votre piste et vous encercler sans réelle crainte, après tout, vous n'êtes qu'une frêle demoiselle face à tant de pokémon et deux balourds aux muscles saillants, que pouvez vous faire ?

Allez morveuse, soit gentille et suit nous sans faire d'histoire. Il serait dommage que l'on abîme ton joli visage non ?
On dirait que cette fois, vous n'échapperez pas au combat... M-mais ! Attendez ! Ce n'est pas lui qui a manqué de respect à Oda-sama à votre arrivé ?! Mais si ! C'est cet homme aux cheveux ramené en une courte queue de cheval, imbibé de sébum et de sang...
Cet homme aux traits sec et au regard arrogant... Pas de doute, c'est lui !

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Du côté de Mélodie et Karasu tous semble aller pour le mieux bien que l'enfant aux boucles argentés ne parvient plus à contenir ses larmes. Après tout, l'armée de Xi, celle qu'elle chérissait tant, celle qu'elle avait toujours souhaitée rejoindre lorsqu'elle serait en âge de peupler ses rangs, celle qui avait accueillit ses parents et grand parents avant eux, celle la même venait détruire son village natal et le souiller du sang des victimes.
Cependant, ni elle ni son mentor ne semble avoir repérer votre pokémon, trop concentré sur leur but commun ; rejoindre les autres et mettre en sécurité les derniers biens de Bellum.

Pride pour Epicode


3/3
Donc, tu peux jouer Champignon full attaque (Baligon + Chapignon ; oui, ce truc est cheaté) ainsi que Medditika. C'est un rp auto-modéré sous réserve de cohérence (mais ça, on en a parlés via Skype). Bonne chance nomnom
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Pokémons:
Vous:
Shira Kujaku
Shira Kujaku

Spectrum était donc partis, et alors que je courais, je ne pouvais m’empêcher de penser à lui... Je ne suis pas certain qu'il ait jamais mérité mon inquiétude, il avait toujours eu tendance à se moquer des sentiments que j'avais put avoir, que n'importe qui pouvait avoir, il était toujours mesquin, et très souvent méchant au point que l'on pouvait même se demander quels pouvaient être les points communs qui nous liaient mais, que voulez vous, en de rares occasions, quand il s'entrainait, quand il m'écoutait, ou comme là quand il ne me posait pas de question et fonçait pour satisfaire une de mes lubies, je me disais que tous les espoirs n'étaient pas encore perdus et que j'allais forcément par réussir à nous trouver un terrain d'entente et que nous allions pouvoir construire quelque chose un jour.
Mais là, je devais faire confiance à son étonnante discrétion, en grande partie entrainée du fait qu'il pouvait se rendre totalement invisible, et me concentrer sur ce qui allait se passer autour de moi puisque les bruits de mes poursuivants étaient de plus en faciles à repérer, non seulement aprce qu'ils étaient de plus en plus proches mais surtout parce qu'ils étaient nombreux... Nous ne pourrions pas nous en sortir par un simple combat en face à face, je n'avais pas pris avec moi assez de mes pokémons, et même avec l'assistance de Chapignon et Meditikka, je devais jouer la carte de l'intelligence pour nous en sortir et, surtout, choisir notre terrain puisque je pouvais être certaine qu'ils allaient finir par nous rattraper... Ma blessure au ventre avait cet effet là que je ne pouvais pas forcer sur mon endurance et, rien qu'aux bruissement de plumes et et aux bourdonnements qui nous rattrapaient petit à petit, je pouvais affirmer qu'ils avaient des pokémons volants. Même au meilleure de ma forme, semer des pokémons volant au milieu des bois relevait du prodige ainsi que d’une recrudescence anormale de chance alors, dans le cas présent, je devais plutôt miser sur ma réflexion et ses les individualités de mes pokémons. Je ne savais pas exactement à qui j'allais devoir faire face, mais je savais avec qui j'étais, je connaissais la valeur et l'entrainement que mes pokémons avaient accumulés au fil des mois et c'est sur ça que je devais miser parce qu'elle était là, notre véritable force !

J'aurais aimer trouver une rivière, ou une falaise, montante ou descendante, puisque ce que je redoutais le plus était de finir par être encerclée et c'était sans aucun doute la pire des possibilités lorsqu’on se retrouvait en infériorité numérique, la technique dite "des thermopiles" était sans doute la meilleure pour miser sur les forces individuelles et contrer les assauts du nombre mais, cette fois, pas la moindre chance et je devais me contenter du moins pire des endroits, évitant les clairières et choisissant l'endroit où les arbres étaient les plus denses, avec des feuillages intenses pour que les pokémons volants de nos adversaires doivent voler bas. Nous avions encore un tout petit peu d'avance, de quoi mettre un point une légère embuscade alors je laissais sortir deux pokémons à qui j'avais particulièrement pensé pour monter mon plan, Mistigrix et Chenipan, et je leur expliquait ce que je voulais d'une voix basse, en cas d'oreilles indiscrètes...
Je voulais mettre en place un piège en deux temps, que mon pokémon Psy se serve de son attaque qui pouvait endormir ses adversaires par surprise et je fut ravie d'apprendre que Chapignon aussi avait une attaque de ce genre là, il joindraient donc leurs efforts pour que nos adversaires perdent une partie de leurs forces armées. CHenipan, elle, resterai en embuscade plus longtemps, n'interviendrait que plus tard, quand il trouverai l'occasion idéale mais j’insistais beaucoup sur le fait que ça ne devait pas être au début... Je ne voulais pas le présenter comme ça au petit Insecte mais elle était encore jeune, trop jeune, et avec trop peu d'attaques pour pouvoir assumer un combat de cet importance et de cette violence alors, non seulement la surprise serait sa meilleure arme, mais en plus ça réussirait à la mettre à l'écart d'une partie du danger.
Je lâchais un soupire profond alors que mes ennemis arrivaient enfin, bien postés en position de cercle tout autour de nous, Mistigrix et Chapignon avaient disparus, bien cachés et prêt à intervenir sans doute, je savais que maintenant, nous allions devoir nous battre pour sauver nos vies.
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